2016.05.17 LPP Rumilly - Base de loisirs des Pérouses

Le 27/05/2016

Dans Archives des randos Les Pas Pressés 2015 à 2017

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

17/05/2016

RUMILLY - Base de loisirs des Pérouses

(LPP) 2016.05.17 RUMILLY Pique-nique  (Photos Edmond)

 

S’il est des moments où l’événement fait place à d’excellents souvenirs, cette escapade rumillienne devrait être de ceux-là !

Météo idéale, bien que fond de l’air frais (5° sous abri ce matin), décor de verdure printanière, l’eau en prime ; et aussi excellent état d’esprit des participants : que demander de plus pour une sortie pique-nique réussie ?

Petit regret au départ : l’un des principaux instigateurs de ce projet de barbecue, notre ami Ambroise, devait donner sa préférence, comme il s’y était engagé auparavant, mais oublié ! à une balade italienne. Petit étourdi, va, tu nous la referas celle-là ! Allez ! On ne t’en veut pas ! Mais quel dommage pour nous d’avoir à nous priver de tes talents de cuisinier, et de ton entrain ! Merci pour la tomme, appréciée plus tard, de même que le pousse-café odorant !

Ce site des Pérouses idéalement implanté et équipé, est attrayant sous ce ciel sans nuages ; cette constatation faite, il était peut-être plus prudent alors, de ne pas trop tarder pour occuper notre lieu de prédilection…

C’est ainsi que le kangoo, qui pour cette fois ne servirait pas au transport de personnes, mais à celui de matériel, trouvait place de bonne heure sur le petit parking jouxtant l’étang des pêcheurs. Petit coup d’œil ver le premier des trois barbecues installés à demeure sous la futaie proche du Chéran : personne ! Donc tout va bien, à nous de jouer !

En avant toutes : il faut décharger et emmener à pied d’œuvre : bois, tables et sièges de camping, tréteaux, … et même des briques, pour le cas où… Le pain aussi ! Au premier « voyage », un bruyant concert de coassements rauques nous surprend ! Ben oui : n’est-ce pas le « temps des amours » pour ces nombreux batraciens s’égosillant à qui mieux-mieux pour se faire remarquer, discrètement planqué sous les roseaux de la berge ? Pas question d’en repérer un : dès qu’une présence est détectée : motus !

L’installation la plus proche de l’étang nous conviendra très bien : barbecue double ; les grilles et leurs supports, vandalisés il y a peu, constatation alors trop fréquente, hélas ! ont été remises en état par la municipalité, à notre grande satisfaction. Les voilà donc opérationnels. De part et d’autre, l’une ombragée, l’autre ensoleillée, deux tables massives combinées à des bancs, permettront à une majorité d’entre nous d’y prendre place.

10 h 30 : une, deux,… six voitures amènent la trentaine de convives au bord de l’étang, et avec eux de quoi satisfaire les appétits… Mais on n’en est pas encore là ! Tandis que nous laisserons nos dévoués opérateurs, sous la houlette de l’ami Louis, s’affairer près des saucisses, et entretenir la flamme, partons donc pour une petite mise en jambe, rythme « Pas Pressés » évidemment.

Tour de l’étang d’abord, que, près du bord par endroit, des « mousses » de printemps colorent d’un vert « sale ». Puis, longeons le Chéran à l’eau limpide, d’un débit conséquent en cette période. Entre rivière et lac, le petit promontoire permettra de retrouver nos repères avec la table d’orientation aménagée là. Le vaste espace vallonné, arboré, dépassé, voici qu’apparaît le lac, plan d’eau particulièrement calme en cette fin de matinée sans vent, les arbres du rivage s’y reflétant. Quelques volatiles palmés tissent leur rideau d’ondes qui vient mourir sur la berge.

Le retour vers le site du karting marque la fin de notre périple matinal. Bien vite la fumée caractéristique nous indique que Louis et ses aides sont arrivés à leurs fins. Les succulentes saucisses cuites à point ne vont pas tarder à faire le régal des estomacs affamés… Et les « cubis » fournissent de quoi favoriser de joyeux commentaires : ambiance ! Puis la tomme goûteuse de notre ami Ambroise prend le relais, appréciée tant pour sa saveur que pour sa… gratuité !

Et arrive le dessert : il faut dire « les desserts », car nous aurons l’embarras du choix : ces dames ont « mis le paquet » : bugnes, pâtisseries variées, tout aussi savoureuses les unes que les autres ! Problème, c’est que les estomacs sont déjà bien repus ! Qu’à cela ne tienne : aujourd’hui le péché de gourmandise sera généreusement occulté ! Bienvenus, quelques effluves de digestifs « maison » mettront un terme à ce joyeux pique-nique.

Quelques notes chantées nous permettront d’entendre, entre autres, notre désormais célèbre « Chanson des Pas Pressés » cru 2015.

Que va-t-on faire à présent ? La sieste au bord de l’eau, sortir les boules de pétanque ? Mais non ! Nos courageux convives optent pour la randonnée « digestive » ! Pas de pot, moi qui comptait bien jouer relâche !

C’est décidé : la « Chapelle Notre-Dame de l’Aumône » sera notre objectif. Voici donc que le groupe s’élance, que dis-je !, se met lentement en action, direction de nord de la ville.

Le Dadon franchi, ruisseau qui retrouve le Chéran un peu plus bas, station de pompage et « champ de tir » dépassés : montée coupe-pattes vers le quartier de la Fully. Comme il se déroule en majeure partie sur route asphaltée, le parcours récemment balisé, nous permet de découvrir, le long de rues aérées, plusieurs lotissements ou résidences fleuris construits entre la zone industrielle (Téfal, Lait Mont-Blanc, Wully,…) et le Chéran.

Peu avant le complexe sportif des Grangettes, on surplombe le lit de la rivière limpide au gros débit, qu’un espace découvert dans le bois la bordant, nous permet d’apercevoir s’étalant au-dessous. File indienne sur ce sentier de terre longeant les hautes clôtures délimitant les terrains de rugby, de foot, et nous voici bien vite en vue de l’édifice marial.

La porte principale nous est gentiment ouverte par le gardien des lieux affairé à désherber la cour. Et donc chacun pourra à sa guise découvrir l’intérieur de l’édifice. L’ensemble se compose de deux parties : l’ancienne chapelle d’origine date de 1240. La seconde construction, accolée mais largement ouverte sur la première fut construite entre 1818-1823, remaniée en 1863, sur les plans de l’architecte Th. Fivel.

Que dit la légende ? Un seigneur du voisinage : Aymon de Conzié, rentrant bredouille de la chasse, de rage, décocha une flèche à une statue de la Vierge. Celle-ci ricocha et, l’atteignant à l’œil, le rendit aveugle. En expiation, il fit édifier une chapelle, et donc recouvra la vue. Elle constitue le chœur de l’ancien sanctuaire.

Une salle contigüe recueille les nombreuses plaques de marbre, nominatives, déposées là par dévotion, en reconnaissance et remerciements pour les nombreux bienfaits attribués, dès lors, à la Vierge.

Les fidèles de tout l’Albanais s’y rassemblent en pèlerinage chaque année le premier dimanche de mai.

Pause pour la rituelle photo, puis nos pèlerins occasionnels, sensibles à cette découverte, repartent en sens inverse par le même trajet, quelques jambes se faisant lourdes…

Il est déjà 17 h lorsque la base de loisirs est atteinte.

Mais la journée ne se terminera pas ici ! En effet, ne voilà-t-il pas qu’une invitation est lancée avec insistance pour une halte à Chaux-Balmont sur la route du retour ? Le hasard du planning des dates de sortie fit qu’aujourd’hui corresponde à un anniversaire…

Quoi de mieux alors, pour cette trentaine d’assoiffés que nous sommes, que de déployer le cercle de l’amitié, envahissant une nouvelle fois cette cour qui nous avait déjà accueillis à d’autres occasions. Et nous voilà levant joyeusement notre verre en l’honneur de notre hôte, laquelle restera discrète, ça va de soi, sur son âge… A nouveau les bugnes « maison » croustillantes, de même que le surplus des pâtisseries du jour, feront avec bonheur le tour de tablée improvisée.

Appréciant cette joyeuse ambiance festive en ce décor fleuri sous un soleil déclinant, aucun de nous ne parait vouloir se décider à « lever l’ancre » ! Très sincèrement : merci Mado !

Au terme de cette mémorable journée, remercions plus particulièrement nos amis, Louis, Andrée, et vous tous qui avez coopéré à la réussite de cette sortie barbecue.

Et une petite pensée pour ceux qui n’ont pu nous rejoindre : Mado, Viviane, et d’autres…

N.B. Pour plus de précisions sur le site qui nous accueillait aujourd’hui, veuillez vous reporter, s’il vous reste encore un désir de lecture ( ?), à mon « papier » daté du 17 décembre dernier.

Et à bientôt !

EP/vm

 

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