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Croix de Meyrieu par la Grotte des Fées - Mardi 19 avril
Le 21/04/2016
Mardi 19 avril, 4 randonneurs (une sortie vélo a diminué le groupe) sont allés à la Croix de Meyrieu par la Grotte des Fées, gorge étroite de 31m de long située dans la falaise à 400m au dessus du Lac du Bourget.
Balzac écrivait en 1831 à propos du Lac du Bourget : "cette turquoise égarée".
Belle journée et bonne ambiance comme d'hab.
2016/04/19 LPP Planfait/Talloires
Le 19/04/2016
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
MARDI 19 AVRIL 2016
(LPP) PLANFAIT/TALLOIRES
(LPP) 2016.04.19 Bluffy/Planfait (photos E.P.)
Un peu frisquet ce matin avec seulement 2°, mais que la journée sera belle pour ces 29 Pas Pressés renouant avec, sac à dos garni, le principe de sortie à la journée.
9 h 30 : ce sera l’heure du rassemblement chemin des Grèves : peut-être un peu tôt ?
Le site de Planfait sera le but de cette sortie, l’occasion d’une intéressante découverte pour la plupart d’entre-nous.
Les Granges, au-dessus de Talloires pour un point de rendez-vous, puis montée panoramique vers l’Hermitage de Saint-Germain. A la Pirraz, hameau avant Revel, on prend à gauche, la route étroite et sinueuse en direction du hameau de Ponnay, le site du Parc-Aventure étant bien indiqué.
Premier point de satisfaction : à l’intersection de la route forestière, cote 874 m, l’espace est suffisamment sécurisé pour y stationner nos six voitures la journée durant.
Notre périple pédestre débute par un départ sur la large route asphaltée, face à l’imposante Tournette toute proche. Quelques virages nous amènent au pied du massif du Lanfonet et des Dents de Lanfon : falaises verticales impressionnantes, blanchies par la neige fraîchement tombée de la veille ; au bas : sapins à la parure hivernale scintillants sous le soleil matinal. Culminant à 1824 m, leur ascension est réservée aux randonneurs chevronnés et bien équipés, car l’arête sommitale est escarpée. Du village de Villard-le-Dessus, 750 m, avant Thônes, il faut compter quatre heures de montée, rando donc classée dangereuse.
Avec le terminus de la route asphaltée nous attend l’Espace Aventure
http://www.talloires.acro-aventures.com/fr/
Mais d’abord découvrons, ébahis, en à-pic au-dessus des Rochers des Moillats, la superbe aire de décollage prisée des amateurs de vol libre. De là, les parapentes multicolores se succèdent pour s’élancer dans le vide, face à ce décor paradisiaque, où le bleu profond du « grand lac » se détache sous l’azur d’un ciel sans nuages. Spectacle grandiose dont on ne se lasse pas…, un ravissement pour nos yeux…
Disposant de temps, petite incursion sur le sentier balisé GR 96, de pays du Tour du Lac d’Annecy. Direction Bluffy pour la partie la moins accidentée du parcours, le sol étant détrempé par endroits.
Retour sur le site de Planfait pour midi, où, sur l’esplanade herbeuse jouxtant l’aire d’envol, de massives tables de plein air sont à notre disposition pour le pique-nique. Décor de rêve sous le doux soleil, confort : que demander de plus pour cette pause de mi-journée, tandis que les parapentistes poursuivent inlassablement leur ronde colorée au-dessus de nos têtes ! Mais il en faudra plus pour nous couper l’appétit…
Bienvenue ensuite, cette initiative de l’un de nos accompagnateurs, lequel nous propose, avec l’assentiment préalable de l’animateur du site, de découvrir le superbe circuit de l’Accrobranche. Et voici donc ce groupe de Pas Pressés passant la porte pour emprunter le « Grand Parcours », en file indienne… Non ! Pas en l’air… mais en restant sur le « plancher des vaches » aménagé, cheminant en forêt clairsemée, « tête en l’air », admiratifs devant ces amateurs de vertige, jeunes pour la plupart, évoluant là-haut près des cimes ; parcours sans doute hésitant pour certains, joie non dissimulée pour les plus audacieux. Ne voilà-t-il pas que l’une de nos doyennes « insiste pour « s’envoyer elle aussi en l’air » ? Sans doute voudrait-elle retrouver ces sensations, alors que plus jeune elle était fervente d’alpinisme ! Non Claire, pas aujourd’hui car le temps nous est compté !
Parlons un peu de ce site de découvertes multi-activités.
Belle réalisation que ces installations aériennes sécurisées, bien entretenues.
« Le Grand Parcours », entre autres : 2 h ½ d’évolution à une hauteur variant entre 5 et 17 m du sol : à partir de 25 euros,
« Le Parcours Enfant accompagné », avec tyrolienne : 15 euros, etc.
Outre les parcours nécessitant le port du boudrier, des passerelles aériennes sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, également aux parents avec poussette, équipement unique en Europe, parait-il.
Pour en savoir plus, avec Google : « Accrobranche Planfait ».
Il est alors temps de poursuivre notre périple pédestre : dernier coup d’œil sur ces câbles et guitounes suspendus, et nous voilà engagés, pente montante, sur ce sentier qui devrait nous éviter la marche sur sol asphalté parcouru le matin. Seulement voilà : un balisage médiocre ne favorise pas notre entreprise, et au bout d’un moment, un passage pentu, boueux, glissant, rendra notre progression compliquée…
Et alors : « Ne pleure pas Ginet’ette, Tra là-là, la-la, la-la, la-la, la-la, la-la, la-la ! Ne pleure pas Ginet’ette, On y arrivera, on y arrivera ! »
… Et après maints efforts et soupirs de découragement, voilà que l’ami Louis a retrouvé le chemin descendant tant espéré… Et enfin, après encore quelques glissades, la route attendue apparaît…
Que fait-on alors ? Prend-on ce raccourci indiquant la direction de Ponnay ? Mais un peu plus bas un nouvel épisode non moins mouvementé nous attend avant de retrouver notre route… Talus fortement incliné, marches de pierres glissantes, et pas de « main courante » ! De l’animation, il y a ! Et de nouveau : « Ne pleure pas… »
Enfin tout ce petit monde, soulagé, a franchi le cap, plaisanteries retrouvées ! Simplement il nous faut remonter un peu pour retrouver nos voitures là où on les avait quittées.
Comme il avait été dans notre intention, empruntons donc cette petite route forestière qui mène col de la Forclaz, soulagés de nos sacs et bâtons, car le cheminement s’avère facile.
Tiens, face à nous, une importante plaque de neige vient juste de glisser des pentes abruptes de la Tournette, laissant apparaître la roche sombre, ensoleillée.
1,5 km sur cette chaussée non asphaltée, d’une marche « cool », appréciant le chaud soleil en ce versant Sud, les commentaires vont bon train, et les difficultés précédentes sont oubliées !
Retour sur nos pas tout en plaisantant, appréciant le panorama sur le « petit lac », les Bauges…
Pause appréciée, le temps de « régler nos comptes » dans l’allégresse, et chacun se prépare au retour.
La sortie découverte fut agréable.
P. S. Je l’ai taquinée, Ginette, mais il me faut bien agrémenter un peu mon long récit : je sais que tu ne m’en tiendras pas rigueur, même si, par moment, tu as eu raison de montrer ton courroux ! Penses plutôt à ce que tu as découvert ce matin…
Une petite pensée pour les absents : Mado, immobilisée à Villaz, Viviane, … et les autres.
Rappel : la prochaine sortie se fera logiquement en car : à ce sujet, il est impératif de réunir trente personnes au minimum.
Inscription obligatoire la veille de la sortie avant 11 heures.
Prévisions météo à confirmer : «Le soleil gagnerait du terrain»
A bientôt ?
EP/vm
Vendredi 15 avril, LE CORSUET LA CROIX MEYRIEU
Le 17/04/2016
Circuit en montant sur l'arête et descente côté Lac du Bourget.
Température douce, pique-nique avec vue sur la vallée et les montagnes.
Nous étions enchantés de notre journée et avons même trouvé 2 morilles !!!
Le Vuache - mardi 12 avril 2016
Le 17/04/2016
Eh oui ! encore le Vuache mais les sous-bois sont tellement beaux à cette époque de l'année ... jonquilles, erythrones, nivéoles ...!
Nous avons tout de même innové, nous avons gravi le Golet du Pey au lieu de le descendre .... et bien sûr, nous avons pique-niqué avec une vue magnifique sur le Rhône et Genève. 7 personnes qui sont rentrées ravies de leur journée.
Le 11/04/2016
LE VUACHE (viendrait du mot germanique Watha (guet ou garde). Au printemps, abrite une flore exceptionnelle : erythrone dent de chien (emblême du vuache), jonquilles, corydales, scilles, nivéoles.
Cette flore exceptionnelle est dûe à l'opposition entre un versant sud-ouest abrupt, très chaud et un versant nord-est en pente douce, frais et humide.
Une explication non scientifique mais originale et amusante de l'appellation Golet du Pey (ou Pet) : Gargantua qui passait par là, assoiffé, décide de s'abreuver dans le Rhône, son pied droit sur le Grand Colombier et son pied gauche sur la Dent du Chat. Dans cette posture, le géant qui n'aime pas Genève, présente en direction de la ville la partie la pus charnue de son individu.
Son ventre, comprimé par cette position penchée, Gargantua lâcha une terrible salve de flatulences qui fusa vers Genève, pulvérisant au passage une partie du Vuache, ce qui donna naissance au Golet du Pet. (extrait des Contes et Légendes du Vuache)
Le 06/04/2016
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
MERCREDI 06 AVRIL 2016
Chapeiry
(LPP) 2016.04.06 CHAPEIRY (Liens photos E.P.)
Décision compliquée à prendre lors de cette permanence-inscriptions pour notre randonnée du mardi 05 avril. Les prévisions météo des plus capricieuses nous obligeaient à chambouler notre programme initial. Tout d’abord, les berges du Chéran ne seraient plus d’actualité, le sol risquant d’être détrempé. L’idée de partir le matin avec pique-nique devenait caduque elle-aussi.
Finalement option était prise de reporter au lendemain mercredi notre randonnée, en après-midi, mettant ainsi en application le principe préconisé précédemment dans une telle situation.
Mais alors, combien de marcheurs avertis serons-nous au départ ?
Le choix définitif du parcours à envisager se fera en dernière minute sur le lieu de rassemblement, à 13 heures au parking des Grèves. Malgré tout, à la satisfaction des responsables, dix-neuf partants adhéraient à cette proposition quelque peu floue.
Après les fortes averses de la veille, de même que dans la nuit, le ciel demeurait encore menaçant en cette matinée indécise, cependant la météo s’annonçait plus optimiste pour l’après-midi. Mais des bancs de brume risquaient de rester accrochés à flanc de montagne, interdisant ainsi un itinéraire panoramique en moyenne altitude.
Alors, avec le risque de trouver par endroits un sentier boueux, le choix du circuit sur Chapeiry nord-est sera finalement retenu, excluant au préalable une descente au Voile de la Mariée, trajet trop accidenté.
Sous un soleil revenu, pour la joie de tous, après quelques tergiversations, on ralliait le chef-lieu où le vaste parking pouvait accueillir nos quatre voitures.
Le groupe devisant gaiement s’élançait alors… lentement, équipé pour la circonstance.
Place et église du village contournées par la droite, direction Est, le Semnoz nous faisant face, le sentier en rase campagne se présente très abordable dans sa première partie. Au passage on laisse sur notre droite le village où se construisent actuellement les quatre-vingts logements d’un lotissement sur un terrain qui appartenait aux Hospices.
Objet de réflexion : qu’adviendra-t-il de l’esprit-village avec l’arrivée soudaine d’un nombre aussi important de personnes au cœur d’un si petit bourg ? Comment la municipalité va-t-elle pouvoir gérer l’impact que va provoquer un tel afflux de population nouvelle sur une période aussi courte ?
Sur notre gauche apparait, près du pylône télécom, un terrain de sport : celui-ci a été érigé sur un espace communal là où, dans les années 50, des prospections pétrolifères avaient nécessité l’implantation d’un imposant derrick et son environnement hydraulique, l’ensemble fonctionnant nuit et jour sans discontinuer sur une longue période. Avec, auparavant, les recherches effectuées au lieudit « Teppes Vertes », puis la « Queue du Renard », ce sondage était alors le troisième effectué sur le nord de la commune. Le résultat de ces recherches n’a pas été divulgué… Mais sur les deux premiers lieux, des constructions ont été autorisées, alors…
Passage un peu délicat ensuite sur la pente descendante des « Biolles », le sentier s’apparentant plutôt à un lit de ruisseau boueux avec des « pierres » glissantes. Le port de chaussures adéquates s’avérait judicieux, et l’aide des bâtons facilitait la lente progression. Mais bien vite on retrouvera la prairie et le sentier plus praticable nous amènera au lieudit « les Godets » point le plus bas de notre circuit du jour, à 540 m.
Courte halte, le temps de soulager la gourde, et il nous faut emprunter la portion de route asphaltée pour atteindre, d’un pas plus léger, le hameau de « Chez Laydevant ».
Obliquant alors vers l’ouest, le bon chemin passe au-dessus du nant des Eparris, lequel marque la limite entre les deux communes, et alors qu’on empiétait sur Montagny, nous voilà revenus sur le territoire de Chapeiry. Ce ruisseau cerne la commune sur toute sa partie est et sud, et se jette dans le Chéran après avoir rencontré celui de « L’eau Salée » arrivant de la cascade du « Voile de la Mariée ».
Suit la verte remontée de « Chavannes » pour arriver aux « Blanchets ». Là un large horizon s’ouvre à notre regard, qui va du Parmelan au sud du Semnoz. Hameaux de Vieugy, Quintal, Balmont, Viuz-la-Chiesaz, plus loin Gruffy, s’étalent au pied de l’imposante montagne qui nous domine du haut de ses 1704 m.
Poursuite de notre périple en bifurquant plein Ouest, nous éloignant alors du village, jusqu’à rencontrer la route qui arrive de Montagny. A 618 m, c’est ici le point culminant, et le panorama prend de l’ampleur avec la vue sur les Bauges au sud, le pays d’Alby.
Le retour au village par la route asphaltée arrivant de Marcellaz sera notre choix. Sur le parking retrouvé nous attend l’ami Jean, lequel avait préféré « décrocher » pour la dernière partie du parcours, ménageant ainsi ses vieilles guibolles pour sa première sortie du printemps. C’est toujours avec plaisir qu’on peut voir notre doyen nous faire profiter de son agréable compagnie, écouter avec intérêt nous conter ses anecdotes de randonneur expérimenté, entre autres…
Donc les voitures étaient les bienvenues, chacun pouvant alors soulager ses pieds endoloris. Puis, peu après avoir repris la route, une pause-surprise nous attendra…
Avant cela, voulez-vous quelques précisions sur ce village qui m’a vu naitre, il y a de cela… bien longtemps déjà ? Soyez rassurés, je vous ferai grâce du long baratin tout empreint de nostalgie dont je vous avais fait part l’an passé déjà !
CHAPEIRY : commune intégrée au canton de Rumilly depuis mars 2015 (Alby auparavant). Superficie : 5,76 km2. Son territoire jouxte Montagny au nord, Balmont/Seynod à l’est, Alby au sud, Saint-Sylvestre à l’ouest, et Marcellaz.
820 habitants au dernier recensement, 240 dans les années 50 ! Sa population a donc plus que triplé en un demi-siècle. Et ça va vite encore progresser…
Origine du nom : il serait lié à celui des fabricants de chapes, amples manteaux : les capparius ; d’où Cappariacum puis Chappeyriacum et enfin Chapeyrie au XIVe siècle.
Ses habitants se nomment les Chapeiriens. Appellation populaire : « Lo Pro Coët » (les poires cuites) : pourquoi ? On raconte qu’une foire d’automne rassemblait jadis les habitants du canton à Chapeiry, dont le patron est Saint-Martin. Survint une terrible disette, et le village affamé dut se résoudre à vendre à la cité d’Alby-sur-Chéran, chef-lieu du canton, le droit de tenir cette foire, laquelle a bien lieu actuellement chaque 11 novembre. Et pour quel prix ? « Un panier de poires cuites » ! D’où ce qualificatif insolite de « Pro Coët » pour désigner un habitant de ce village…
Ne subsiste pratiquement rien des activités d’antan : meunerie, scierie, huilerie. Essentiellement agricole, aujourd’hui il ne reste que trois grosses exploitations vouées à la production laitière principalement. Artisanat peu développé, on peut dire que Chapeiry devient une commune-dortoir…
Terminons donc notre sortie : pause-surprise disais-je ? En effet, au giratoire de Chaux-Balmont, délaissant la direction d’Annecy, il nous faut tourner à droite, chemin des Eparris. Un peu plus bas se situe la maison de notre amie Mado. Et là, comme nous en avons déjà eu l’occasion, la joyeuse pause-goûter nous attend.
Un ciel clément nous permettra d’improviser ce cercle d’amis sur le terre-plein devant le garage, celui-ci servant éventuellement d’abri en cas d’averse. Initiative appréciée de tous, chacun trouvant avec plaisir un siège sorti de la réserve pour la circonstance.
Dégustation du cake aux raisins offert par ce nouveau couple d’amis, que nous remercions, le café de Mado régalant les amateurs assoiffés ; un petit coup de rosé sera de même apprécié.
Et collecter dans une telle ambiance la quote-part due par chacun : quel plaisir !
Dans ce décor printanier empreint d’amitié va se terminer cette agréable rando chez « Lo Pro Coët »
Merci à Mado, et à vous tous pour votre joyeuse présence.
La prochaine fois ? Ben, que dira dame météo ?
Prévisions pour le mardi 19/04 : « Nettement plus ensoleillé et les températures deviennent agréables l’après-midi (après la fraicheur matinale)… »
EP/vm
Le 26/03/2016
Le vendredi 25 mars, la météo étant très pessimiste, le petit groupe présent sur le parking a dû s'adapter. Changement de programme, direction Le Veyrier où il y avait encore un peu de neige (juste de quoi se casser la figure !).
Par contre, nous avons eu la chance de voir des Chamois passer au-dessus de nous. Et à partir de midi, la pluie est arrivée ....
Le 25/03/2016
Le mardi 22 mars 2016, nous avons vaincu le Quermoz (2296m). Super journée et superbe balade ....