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1ère sortie raquette le 8 janvier 2016

Le 10/01/2016

Glie res1

31 personnes étaient aux Glières et ont affronté la pluie tout l'après-midi.

3 groupes se sont formés. Le 3ème est parti chez "La Constance" boire un chocolat chaud ... Les deux autres sont allés en direction du chalet du loup.

Au retour, c'était pour tout le monde pareil : trempés de la tête aux pieds mais ravis : dans le car, l'ambiance était plutôt joyeuse ! ...

Les bricelets de Claudine

Le 10/01/2016

VOICI LA RECETTE DES BRICELETS DE CLAUDINE /

Pour environ 50 pièces :

* 1/2 l de crème double de gruyère (on en trouve chez Leclerc, Auchan ou Carrefour market de Groisy) mais avec de la crème à 40% cela marche aussi,

* 25cl de fendant (célèbre vin blanc suisse),

* 200g de sucre + sucre vanillé, 1 pincée de sel

* 300g de farine tamisée,

*1/2 dl de kirch

La pâte est semi-liquide (+ épaisse qu'une pâte à crèpes).

* Déposer une bonne cuillère à soupe de pâte sur les plaques de l'appareil à bricelets ou un gauffrier muni de plaques à gauffrettes,

* Surveiller la cuisson (c'est rapide), rouler rapidement le bricelet sur le manche d'une cuillère en bois et l'enlever aussitôt.

Bon appetit.

Voilà le résultat :

 

Bricelets

17/12/2015 LPP

Le 03/01/2016

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

17/12/2015

Clôture de la saison des Pas Pressés

Base de loisirs des Pérouses à RUMILLY

 

Surtout aucun regret pour nos joyeux Pas Pressés rassemblés pour 13 h sous un ciel devenu limpide après le tenace brouillard humide de la matinée.

Le choix de la petite balade facile autour de ce remarquable espace-nature agréablement aménagé sur d’anciennes carrières par la ville de Rumilly, s’avérera judicieux si l’on en juge par les avis exprimés.

Cheminant au rythme des Pas Pressés, tout en papotant, sur le large sentier qui le borde sur son périmètre, comment ne pas s’extasier devant ce calme plan d’eau où se mire le décor ensoleillé du rivage lumineux, reflétant ce ciel sans nuage du moment.

D’une superficie de 5 ha, ce plan d’eau poissonneux créé dans les années 1980, est alimenté par une nappe phréatique. Propice à la baignade à la saison chaude, paradis des pêcheurs, ce lieu est très prisé des Rumilliens amateurs de calme et détente.

Quittant le lac, le sentier nous conduit dans un vert décor vallonné, accessible aux personnes à mobilité réduite, où des bancs disséminés tout au long du parcours qu’agrémente un récent arboretum, nous incitent à une pause ensoleillée… A réserver de préférence à la chaude saison !

Après un court passage boisé, plus à l’est, le bruit de l’eau qui ruisselle au loin, nous indique que nous approchons du Chéran. En deçà de la digue qui barre la rivière sur toute sa largeur, d’imposants amas de bois mort, des arbres couchés, de taille imposante, laissent supposer que d’importantes crues récentes en ont été la cause. Sur le rivage, au droit de la digue, un chenal a été aménagé pour « passe à poisson ». Avis aux pécheurs : les espèces saumonées sorties, doivent être remise à l’eau, quelle que soit leur taille, cela dans un but de protection de l’espèce.

Le Chéran : long de 54 km, il prend sa source à 1098 m dans le massif des Bauges, sur la commune de Verrens-Arvey. Après avoir « arrosé » trente-cinq communes, il rencontre le Fier en aval de Rumilly, pour alors former un affluent du Rhône. Son débit est abondant, à caractère torrentiel, avec une pointe en avril lors de la fonte des neiges.

Une candidature a été récemment déposée en vue de l’obtention du label « Rivière Sauvage ». Il serait alors la deuxième rivière de France, après la Valserine (Ain) à bénéficier de ce classement, selon des critères exigeants, bien définis. Cette rivière est aussi renommée pour contenir des paillettes d’or : elle en charrie… 0,5 grammes par tonne d’alluvions ( !) de quoi « faire les bras » des orpailleurs amateurs. A priori, jouer au loto devrait être moins fatigant !

Toutefois, en 1867, un berger trouva une pépite de 43,5 g à Alby-sur-Chéran, ce qui attisa les convoitises…

Longeant le lit de la rivière sur une centaine de mètres, on laisse sur la gauche, une zone aménagée en aire de pique-nique, avec barbecues installés.

Et se présente à nous, tel un miroir ensoleillé, ce second plan d’eau, de taille réduite certes, mais vraiment mignon ! Quel romantisme : ces arbres dénudés, ces hautes herbes, ce ciel d’azur, qui se reflètent dans cette onde transparente, immobile, tel un paysage inversé ! On y voit même folâtrer, pattes en l’air, des chiens venus se défouler sur le vert rivage…

Quittant ces lieux imagés, remontant vers l’arborétum, petite halte panoramique sur la butte où une petite table d’orientation nous familiarise avec le paysage alentour. Vers l’ouest, le chaînon de Clergeon se casse avec le Val-de-Fier, avant d’enchainer sur la Montagne des Princes. Plus près de nous, le village de Boussy et son clocher s’abrite derrière la colline boisée cachant Marcellaz, à droite, le Crêt de Saint-Sylvestre, au loin le Semnoz.

Avant de rejoindre le parking, petite reconnaissance de parcours vers le nord, jusqu’au passage à gué du Dadon, ruisseau qui se déverse un peu plus bas, dans le Chéran. Le sentier de la Ripisylve y est balisé : il devrait faire l’objet, pour nous, d’une prochaine découverte.

S’agissant de sentiers pédestres sur ce secteur des Pérouses, un projet départemental est en cours d’élaboration : la construction d’une passerelle permettant de franchir le Chéran et rejoindre le circuit balisé de « La Pomme », à Boussy, sur l’autre rive. Anciennement existait déjà en cet endroit une petite passerelle suspendue, privée, appelée : « Le Pont des Iles » dont l’utilisation, en période de crue, était impressionnante.

La balade terminée, s’en suivra, sur la route du retour, une sympathique halte-surprise, à Chaux-Balmont. Heureuse initiative de notre dévouée amie Mado : nous sommes invités à déguster les « bugnes » de sa confection, accompagnées, cerise sur le gâteau, d’une onctueuse mousse au chocolat, dans sa maison décorée de nombreux tableaux peints, de sa composition. L’ami Louis (ici il n’y a que des amis !) ayant soulagé sa cave, des quelques bouteilles restant de notre réserve, c’est dans une joyeuse ambiance que se terminera cette ultime sortie de la saison de marche.

Un chaleureux MERCI à notre hôte enjouée, dont la préoccupation majeure est de procurer du plaisir, de faire rayonner la joie de l’amitié.

Merci à vous tous, vous souhaitant de joyeuses fêtes de fin d’année, avec le souhait de retrouver ce même état d’esprit à la prochaine saison.

Dernier coup d’œil admiratif à la chatoyante galerie colorée tapissant les murs, et chacun quitte gaiement l’accueillant logis de notre sympathique artiste appréciée…

A bientôt,

E. P.

mardi 22 décembre 2015

Le 29/12/2015

Fondue

Il faisait tellement beau que nous sommes partis à la recherche des Grottes de Banges depuis Allèves.

Nous n'avons pas trouvé les grottes mais une succulente fondue ..... Miam, miam !!

La Mandallaz le 18.12.2015

Le 21/12/2015

La mandallaz 1

21 participants étaient au départ au cimetière de la Balme. Nous avons fait un circuit de 5h avec la présence du soleil.

Après avoir un peu tournicoté à la recherche de panneaux indicateurs pour la descente, tout le monde s'est séparé, ravi, en attendant la prochaine sortie en 2016 avec ou sans raquettes.

 

2015/12/17 LPP Base de loisirs des Pérouses à RUMILLY

Le 17/12/2015

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

17/12/2015

Clôture de la saison des Pas Pressés

Base de loisirs des Pérouses à RUMILLY

 

Surtout aucun regret pour nos joyeux Pas Pressés rassemblés pour 13 h sous un ciel devenu limpide après le tenace brouillard humide de la matinée.

Le choix de la petite balade facile autour de ce remarquable espace-nature agréablement aménagé sur d’anciennes carrières par la ville de Rumilly, s’avérera judicieux si l’on en juge par les avis exprimés.

Cheminant au rythme des Pas Pressés, tout en papotant, sur le large sentier qui le borde sur son périmètre, comment ne pas s’extasier devant ce calme plan d’eau où se mire le décor ensoleillé du rivage lumineux, reflétant ce ciel sans nuage du moment.

D’une superficie de 5 ha, ce plan d’eau poissonneux créé dans les années 1980, est alimenté par une nappe phréatique. Propice à la baignade à la saison chaude, paradis des pêcheurs, ce lieu est très prisé des Rumilliens amateurs de calme et détente.

Quittant le lac, le sentier nous conduit dans un vert décor vallonné, accessible aux personnes à mobilité réduite, où des bancs disséminés tout au long du parcours qu’agrémente un récent arboretum, nous incitent à une pause ensoleillée… A réserver de préférence à la chaude saison !

Après un court passage boisé, plus à l’est, le bruit de l’eau qui ruisselle au loin, nous indique que nous approchons du Chéran. En deçà de la digue qui barre la rivière sur toute sa largeur, d’imposants amas de bois mort, des arbres couchés, de taille imposante, laissent supposer que d’importantes crues récentes en ont été la cause. Sur le rivage, au droit de la digue, un chenal a été aménagé pour « passe à poisson ». Avis aux pécheurs : les espèces saumonées sorties, doivent être remise à l’eau, quelle que soit leur taille, cela dans un but de protection de l’espèce.

Le Chéran : long de 54 km, il prend sa source à 1098 m dans le massif des Bauges, sur la commune de Verrens-Arvey. Après avoir « arrosé » trente-cinq communes, il rencontre le Fier en aval de Rumilly, pour alors former un affluent du Rhône. Son débit est abondant, à caractère torrentiel, avec une pointe en avril lors de la fonte des neiges.

Une candidature a été récemment déposée en vue de l’obtention du label « Rivière Sauvage ». Il serait alors la deuxième rivière de France, après la Valserine (Ain) à bénéficier de ce classement, selon des critères exigeants, bien définis. Cette rivière est aussi renommée pour contenir des paillettes d’or : elle en charrie… 0,5 grammes par tonne d’alluvions ( !) de quoi « faire les bras » des orpailleurs amateurs. A priori, jouer au loto devrait être moins fatigant !

Toutefois, en 1867, un berger trouva une pépite de 43,5 g à Alby-sur-Chéran, ce qui attisa les convoitises…

Longeant le lit de la rivière sur une centaine de mètres, on laisse sur la gauche, une zone aménagée en aire de pique-nique, avec barbecues installés.

Et se présente à nous, tel un miroir ensoleillé, ce second plan d’eau, de taille réduite certes, mais vraiment mignon ! Quel romantisme : ces arbres dénudés, ces hautes herbes, ce ciel d’azur, qui se reflètent dans cette onde transparente, immobile, tel un paysage inversé ! On y voit même folâtrer, pattes en l’air, des chiens venus se défouler sur le vert rivage…

Quittant ces lieux imagés, remontant vers l’arborétum, petite halte panoramique sur la butte où une petite table d’orientation nous familiarise avec le paysage alentour. Vers l’ouest, le chaînon de Clergeon se casse avec le Val-de-Fier, avant d’enchainer sur la Montagne des Princes. Plus près de nous, le village de Boussy et son clocher s’abrite derrière la colline boisée cachant Marcellaz, à droite, le Crêt de Saint-Sylvestre, au loin le Semnoz.

Avant de rejoindre le parking, petite reconnaissance de parcours vers le nord, jusqu’au passage à gué du Dadon, ruisseau qui se déverse un peu plus bas, dans le Chéran. Le sentier de la Ripisylve y est balisé : il devrait faire l’objet, pour nous, d’une prochaine découverte.

S’agissant de sentiers pédestres sur ce secteur des Pérouses, un projet départemental est en cours d’élaboration : la construction d’une passerelle permettant de franchir le Chéran et rejoindre le circuit balisé de « La Pomme », à Boussy, sur l’autre rive. Anciennement existait déjà en cet endroit une petite passerelle suspendue, privée, appelée : « Le Pont des Iles » dont l’utilisation, en période de crue, était impressionnante.

La balade terminée, s’en suivra, sur la route du retour, une sympathique halte-surprise, à Chaux-Balmont. Heureuse initiative de notre dévouée amie Mado : nous sommes invités à déguster les « bugnes » de sa confection, accompagnées, cerise sur le gâteau, d’une onctueuse mousse au chocolat, dans sa maison décorée de nombreux tableaux peints, de sa composition. L’ami Louis (ici il n’y a que des amis !) ayant soulagé sa cave, des quelques bouteilles restant de notre réserve, c’est dans une joyeuse ambiance que se terminera cette ultime sortie de la saison de marche.

Un chaleureux MERCI à notre hôte enjouée, dont la préoccupation majeure est de procurer du plaisir, de faire rayonner la joie de l’amitié.

Merci à vous tous, vous souhaitant de joyeuses fêtes de fin d’année, avec le souhait de retrouver ce même état d’esprit à la prochaine saison.

Dernier coup d’œil admiratif à la chatoyante galerie colorée tapissant les murs, et chacun quitte gaiement l’accueillant logis de notre sympathique artiste appréciée…

A bientôt,

EP/vm

Mardi 8 décembre 2015

Le 14/12/2015

 

Tour du Mont Corsuet au départ de Brison St-Innocent. Petite spéléo dans la Grotte aux Fées ; un boyau de 31m de long exploré par le Baron Constant d'Espine (1807-1873), médecin aux Thermes d'Aix les Bains puis maire de Brison.

Grotte aux fe es

2015/12/08 LPP De Loverchy à Châteauvieux, de Malaz à la Butte Saint-Martin

Le 08/12/2015

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

08/12/2015

… De Loverchy à Châteauvieux, de Malaz à la Butte Saint-Martin :

Découvrons, l’esprit curieux, Seynod par les petits chemins…

(LPP) 2015.12.08 SEYNOD Par Les Petits Chemins (Lien photos)

 

La matinée durant, un épais brouillard rendait flou notre décor familier, laissant ainsi planer le doute quant à la perspective de notre sortie du jour.

Programmée sur Seynod, quelle désillusion alors si l’étincelante mouette du Crêt d’Haut s’apparentait à … un corbeau !

Mais non ! A l’heure du rassemblement au parking de Sous-Aléry, plus d’interrogation : ce soleil souhaité parvenait enfin à faire disparaître ce décor tristement humide, pour laisser place à un beau ciel d’azur ! Parfait, d’autant plus qu’une douce température est propice à la randonnée.

Alors ? En route ! Oh pas loin, puisque le point de départ de la balade se situe avenue Montaigne, au bas du parc public, près du ruisseau de Loverchy. La fontaine, eau coupée pour risque de gel, sera notre point de ralliement au retour. Je ne peux que vous conseiller de revenir à la belle saison pour apprécier la délassante ambiance phonique et le plaisir des yeux lorsque la vingtaine de jets d’eau y sont activés. Plus haut, un grand bassin circulaire libère cette eau qui s’écoule en cascades le long d’un chenal arboré alimentant la vaste fontaine : un régal ! Certes, ce n’est pas Versailles… ! Mais ces lieux méritent d’être mieux connus !

L’avenue Montaigne remontée, voilà qu’on côtoie une jolie petite aire de jeux, idéalement située ! Ah ! Que n’a-t-on emporté dans le sac, les boules de pétanque… Un peu plus loin, près de ces austères bâtiments, il n’est par contre pas question de nous y arrêter aujourd’hui, car là, rue Blaise Pascal y est implantée la perception, trop souvent cause de tracas n’est-ce-pas ?

Nous voici arrivés dans le secteur résidentiel des Regains, où les petites rues bordées de haies basses, portant des noms évocateurs de nos plus célèbres poètes : Balzac, G. Sand, Rimbaud, entre autres, y ont trouvé place. A nouveau un reposant espace arboré, et nous longeons la maison de retraite de Pré Fornet, dont la capacité d’accueil a été tout récemment augmentée avec une construction composée d’une quarantaine de studios avec loggia, tous de même superficie, de conception identique. Calme, verdure, caractérisent ces lieux, mais notre souhait reste cependant d’y résider le plus tard possible…

Malaz : un petit arrêt s’impose dans ce cadre panoramique arboré, face à la montagne de Sainte-Catherine. Y est implantée cette ancienne maison bourgeoise, propriété communale aujourd’hui, restaurée et agencée à des fins culturelles, dont une salle de spectacles. Trônant au milieu du parc verdoyant, entouré de grands arbres, cette sculpture monumentale remarquable réalisée sur l’embase conservée d’un séquoia abattu, tronc à la circonférence hors normes. Création récente aussi : un verger composé plus particulièrement d’essences locales ou anciennes. La bâtisse accueille également le siège de la « Société des Auteurs Savoyards ».

Ce court intermède achevé, il nous faut dépasser une zone de chantier animé où un imposant lotissement composé d’immeubles, prend forme, route des Blanches ; nous sommes à l’arrière côté Est, de la Z.A.C. de Périaz. S’en suit un large chemin carrossable en légère pente ascendante, qui nous conduit plus haut en direction de Vieugy.

Au pied de ce couple d’arbres solitaire, le panorama alentour nous incite à une petite halte, où le contenu de la gourde sera le bienvenu ! Dommage que les grues érigées, en fonctionnement un peu plus bas, contrastent de façon discordante avec ce décor campagnard…

Profitons encore de cet espace qui s’amenuise : il se pourrait bien que dans un avenir pas très lointain, le béton supplante ces prairies…

Un peu plus haut, des effluves caractéristiques nous indiquent que nous abordons le GAEC de Vergloz, l’une des dernières exploitations agricoles encore en activité sur la commune. Attenante, « La Ferme de Vergloz » propose ses cinq chambres d’hôtes, où le couple Martel accueille les touristes amateurs de produits du terroir.

La traversée de ce hameau au calme campagnard, laisse à penser que ses résidents tenaient à conserver une âme d’origine paysanne, traditionnelle. Pour preuve : en parcourant la rue principale, on peut lire sur les panneaux indicateurs : « Chemin des Gromailles », ou « Chemin des S’nailles »… Le premier terme désigne, en patois local, l’action de casser les noix pour en extraire les cerneaux, aux fins d’en presser l’huile ; le second désigne, également en patois, les clarines que portent les vaches en pâture.

Après le rond-point de Châteauvieux, on arrive au point le plus haut de notre balade, à la côte 590 m. A droite, le site du château du même nom, est une maison forte dont l’origine reste floue. Depuis le XIIIe siècle, de nombreux propriétaires se sont succédés. Propriété privée, peut-être qu’aujourd’hui mériterait-elle une autre affectation que celle d’un centre d’exploitation rurale !

Puis, plus bas vers l’ouest, on longe l’imposante salle polyvalente « Espace Cap Périaz ». Edifié à l’écart du centre commercial, celui-ci construit dans les années 2000 sous la municipalité Jacques Besson, elle peut accueillir jusqu’à 850 personnes.

Et arrive le giratoire du Crêt d’Haut sur la RD 1201, où trône la « mouette ». Cette remarquable sculpture en inox, de 5 m de haut, a été érigée en 2004 sous l’impulsion du maire actuel, Françoise Camusso. Elle est l’œuvre de l’entreprise spécialisée SATIL de Chambéry, d’après le modèle miniature créé par Alexandre Gantelet, artiste local. Elle a été récemment installée en ce lieu panoramique, et s’est vite imposée comme point de repère géographique.

Et pourquoi ne pas marquer notre passage ici avec une photo de groupe ?

Quittons à présent la route des Emognes qui mène aux cimetières un peu plus loin, pour nous engager sur cette portion de chemin, d’aspect terreux, dans la prairie, rejoignant le chemin des Muriers, en direction du hameau de Branchy, que nous ignorerons.

Chemin (mais que de chemins !) des Bouvaux, en fait à présent route asphaltée, on passe près de la ferme Gantelet, et voilà que l’on « attaque’ la dernière côte, démoralisante pour certains, qui mène à la Butte Saint Martin. Ouf ! Que le muret d’enceinte entourant la place devant l’église, sera le bienvenu pour des jambes déjà bien sollicitées, quitte à faire fi du panorama en lui tournant le dos. Dommage que des nuages viennent entraver l’action d’un soleil déclinant, car au-delà des installations sportives en contrebas, le panorama est superbe.

Entre autres, au loin, l’aérodrome de Meythet dépassé, se dessine la falaise incurvée, caractéristique de la Mandallaz ; plus à droite, le village perché de Saint-Martin, au fond fait face à notre présente butte que domine l’église du même nom. Mais la halte sera courte car nos voitures sont encore loin d’être en vue…

Le petit bois franchit, la rue du Muraillon nous amène à celle du Pré de Vassy.

En plusieurs points, celle-ci donne accès à l’espace vert que longe un sentier botanique où des essences d’arbres sont répertoriées. Sa portion terminale nous sera interdite car un bruyant chantier d’élagage y a cours. Donc on ne verra pas l’étang situé à l’extrémité ouest aujourd’hui.

Quelques pas sur le bitume seront nécessaires par la rue des Frênes, puis celle des Aubépines, pour accéder à la place Saint-Jean, centre du Seynod moderne. Après le passage aérien au-dessus de l’avenue d’Aix-les-Bains, un large sentier aménagé en parcours sportif, longe sur sa gauche, le ruisseau de Loverchy bordé de haies, qui en fait un itinéraire agréable à la belle saison.

Nous n’irons pas jusqu’au bassin de rétention de Val Vert. La passerelle franchie, ouvrage pentu en bois d’une longueur de 13 m, au-dessus du ruisseau, nous retrouvons l’avenue Montaigne où nous attendent nos véhicules laissés là trois heures plus tôt, après huit kilomètres de marche, de quoi fatiguer quelques vieilles jambes…

Quelques bancs disposés là, de même que la margelle circulaire de la fontaine, désormais silencieuse, seront vite occupés, afin d’y déguster, dans la bonne humeur, le goûter coutumier. Il va être 17 h, et la nuit, même sous un ciel redevenu clair, arrivera vite !

De l’avis général, une bonne impression se dégage pour le choix et le bon déroulement du cette boucle autour de Seynod.

Ce descriptif de notre balade apparaîtra sans doute trop long ! Mais d’un itinéraire à priori anodin, que de découvertes ont attisé notre curiosité sur ces… petits chemins ! Alors, attention ! La prochaine fois : interrogation écrite ! Le sujet : « De Loverchy à…»

Merci de votre attention, et votre bienveillance !

Allez, à bientôt chez les « Pasnaillus » (les mangeurs de carottes: terme familier pour désigner les habitants de Rumilly, selon la légende).

Quelques statistiques sur Seynod :

  • En 2013 : 18 842 habitants. Superficie : 19,17 km2 – 700 logements récents.
  • Evolution de l’habitat :

251 en 1800 - 502 en 1901 - 990 en 1954 - 9.340 en 1975 - 16.365 en 1999.

  • Chef lieu de canton le plus peuplé de Haute-Savoie avec 53 451 habitants
  • Fusion avec Vieugy en 1965 – avec Balmont en 1973/1999
  • Jumelages :
  •  Ineu (Roumanie), en 1999
  •  Malgrat de Mar (Espagne) en 2005
  • 8 écoles primaires, dont les Cordeliers (privée)
  • 2 collèges : le Semnoz avec 900 élèves, et les Cordeliers
  • 2 lycées : A. Gordini : métiers mécaniques et productique ; carrosserie
  • P. Favre/Les Bressis (privé)
  • A visiter : « le Chemin Idéal » : jardin extraordinaire Léo Gantelet au 08, route des Emognes, où sont exposées entre autres 33 sculptures d’artistes locaux.

EP/vm