2017.06.20 LPP Sentier du Chéran de Cusy au moulin Janin

Le 03/07/2017

Dans Archives des randos Les Pas Pressés 2015 à 2017

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

Rando « canicule » du 20/06/2017

Sentier du Chéran, de Cusy au moulin Janin

 

Déjà 22° sur mon balcon au lever du jour ; 32° en fin d’après-midi. Demain l’été… La forte chaleur exceptionnelle qui sévit depuis plusieurs jours, nous a amené à choisir une balade pas trop éloignée de chez nous, la plus ombragée possible !

Le Chéran conviendrait bien à notre attente.

Trois voitures seront suffisantes pour transporter les valeureux marcheurs du jour.

D’une part la chaleur qui éprouve les organismes, d’autre part le voyage proposé par le C.D.R.A. à ses adhérents, font que les partants ne seront pas légion…

Alby, Héry, Cusy : nous voici sur l’étroite voie pentue qui mène à la passerelle, près de laquelle on pourra bénéficier d’un parking ombragé, ce qui sera apprécié.

Ce site a déjà été décrit à plusieurs reprises : voir, entre autres la chronique datée du 2 août 2016.

Cette passerelle piétonnière dépassée, on va laisser à droite l’itinéraire du Chaos du Chéran, récemment arpenté.

Longeons alors la rivière vers le nord en direction d’Alby, le Moulin Janin comme objectif.

D’emblée nous sommes surpris par le débit encore conséquent de l’agréable torrent bauju, dont le chant délassant nous accompagnera, de près ou de loin, sur la plus grande partie du trajet. Le bon sentier en sous-bois, bien entretenu, de type « montagnes russes », est agréable à parcourir, ombragé à souhait. Ainsi quelques courtes « grimpettes » sont joyeusement escaladées, sachant qu’après on peut récupérer de nos efforts passagers dans le passage descendant qui suit.

Arrivés au point culminant à l’itinéraire, la toiture du Moulin Janin se laisse entrevoir sur la rive gauche, en face, de même que le chemin d’accès qui arrive d’Héry.

Il est 11 h 30 : donc il est plus sage de rebrousser chemin ici, pour retrouver l’ami Jean, qu’auparavant on a laissé, à son initiative, nous réserver ce bel espace ombragé « pieds dans l’eau ». Ce qui lui a permis de déjà prendre un acompte sur la sieste à venir ! Chacun a l’embarras du choix pour s’approprier le meilleur siège au ras de l’eau. Suite à une initiative bienvenue, un frais « rosé » se laissera goulûment déguster : merci Jean-Pierre. Quel moment rêvé que ce casse-croûte « fraicheur » décor « guinguette », en cette période caniculaire. « Quand on s’promène au bord de l’eau… »

Hélas les aiguilles ne vont pas arrêter leur ronde, et il faudra bien songer à quitter ces lieux enchanteurs, l’esprit délassé.

Allez donc : en marche les « Pas Pressés », qui ne vont pas tarder à mouiller à nouveau la liquette par cette température suffocante, même en sous-bois.

Petit « extra » tout de même sur cet itinéraire du retour. A l’aller, à une intersection, une balise posée là nous invitait à la prudence si l’on empruntait cette partie de chemin à flanc de falaise, interdite en hautes eaux. La curiosité de nos deux intrépides éclaireurs satisfaite, feu vert nous était donné pour faire passer par là les communs des marcheurs. Sur cette étroite terrasse pentue de molasse sèche surplombant la profonde « gouille » de belle eau verte, chacun pouvait alors s’agripper à la grosse chaîne ancrée là pour sécuriser le passage. Bel exploit, non ? En tout cas : joyeuse péripétie !

Plus loin, une trouée dans la forêt nous laissera découvrir les Tours Saint-Jacques qui dominent le Pont de l’Abîme perché là-haut.

La passerelle sera alors vite atteinte et l’on enviera ces quelques baigneuses semi-naturistes qui font provision de soleil sur l’eau limpide et plutôt fraiche.

Mais avec ce retour au parking, la balade n’est pas terminée… Nous attend la désormais traditionnelle étape à Chaux. Bien qu’handicapée par un genou défaillant et douloureux qui lui interdisait de nous accompagner dans notre escapade nature, notre amie Mado n’hésitait pas à dresser de belle façon ses deux grandes tables sous l’ombrage bienvenu de l’imposant tilleul. Donc de quoi requinquer les plus abattus d’entre-nous avec ses savoureuses pâtisseries et désaltérer ces assoiffés du jour, moment de détente apprécié.

C’est trop ! Ecore un grand merci Mado. Cette chaude journée ne pouvait donc mieux se terminer.

N.B. Quelques précisions sur notre parcours : entre 7 et 8 km pour une dénivelée positive de 280 m.

Prochaine sortie : Le Corsuet La Chambotte.

EP/vm

 

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