- Accueil
- Blog
Blog
2017.05.16 LPP Vaulx Chemins d'Angely, les Jardins Secrets
Le 16/05/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
Sortie-visite du 16/05/2017 à Vaulx
Chemins d’Angely et « Jardins Secrets »
agrémenté d’un anniversaire…
(Photos Edmond) (LPP) 2017.05.16 VAULX
Beau temps pour ce rassemblement de vingt-six marcheurs au départ du parking de Sous-Aléry, à 9 h 30, en covoiturage.
- Pas facile d’éviter que ne s’ébruitent les préparatifs d’un petit évènement…
« Bonjour M… : bon anniversaire ! »
Ainsi, d’une voix bien posée, exprimant un franc plaisir, voici l’arrivée triomphale de l’un d’entre-nous…
Et patatras ! Adieu l’effet de surprise réservée pour la fin de journée !
Se ressaisissant aussitôt face à la mine déconfite des proches collègues, il prend bien conscience alors de l’incident survenu, et enchaîne aussitôt : « Ah, m...., fallait pas ??? »
Bien non mon vieux ! Mais on va faire avec : on n’a plus le choix ! Mais ça partait tellement d’un bon sentiment : il ne risquait plus d’oublier ! Allez, pas grave ! Il n’y aura d’ailleurs pas de répercussions désagréables.
0o0
Chef-lieu du coquet village de Vaulx, via Mornaz ; parking jouxtant l’église, laquelle, perchée, se remarque de loin.
Parés pour la rando. Remontant la D 3 vers le nord, traversant le hameau on peut remarquer d’abord, au-delà de l’espace vert aménagé en rocaille et la « Fontaine aux Demoiselles », œuvre du sculpteur local Fernand Terrier, la belle rénovation de l’ancien presbytère datant de 1899, où est implantée actuellement la mairie. Puis d’anciennes fermes bien restaurées.
Pour un parcours plus confortable semble-t-il, que celui effectué à l’automne passé (voir la chronique du 2/11/2016), on a décidé de réaliser aujourd’hui le circuit dans le sens inverse de rotation des aiguilles de la montre.
Sentier du Pont-de-Pierre au bas du village, en prairie, puis franchissement du ruisseau de Vaudrenaz, où peu d’eau s’écoule. Le bon chemin pentu nous amène rapidement à la chapelle du Biolley. Bien rénovée, sa construction date de 1848 : elle est dédiée à N.-D. de la Conception et des sept douleurs.
Traversée plutôt bruyante et animée du gros hameau du même nom, qui suit, qu’on pourrait baptiser « village des chiens » tellement notre passage ne reste pas inaperçu à l’approche de chacune des maisons…
En sortie, le bon chemin carrossable en pente légèrement ascendante, nous amène, à travers la verte campagne, au col d’Angely, laissant sur notre gauche le crêt du même nom, qui culmine à … 690 m ( !)
Plus loin, ignorant le hameau d’Arzy, situé entre Sillingy et la Combe de Sillingy, avant l’entrée en forêt, coup d’œil sur le panorama : Salève, Mandallaz…, car le décor va changer avec le contournement du crêt.
Descente vers l’ouest pour trouver les hameaux de Frênes-Dessus, puis avec une portion de route asphaltée : Frênes-Dessous. Ici, une maison forte, quelques anciennes fermes, une coquette chapelle en bordure de route qui mène à Sallongy. Contournons le centre équestre de belle apparence, pour une seconde entrée en forêt, chemin caillouteux avec passages humides, en pente ascendante : nous arpentons le « Bois de Frênes ».
Après la progression en prairie retrouvée, apparaît au loin vers l’est, au-delà des Aravis, le Mont-Blanc dans toute sa blancheur étincelante : vision plutôt étonnante en ces lieux.
Quelques hésitations concernant le choix du lieu pour le casse-croûte. Là-haut, près du pylône de télécom, au pied du gros monticule végétalisé qui cache le réservoir d’eau, nos randonneurs affamés vont trouver, selon leur souhait, qui une place ombragée fraîche, qui une exposition au chaud soleil. Le groupe épars va attiser la curiosité de quelques imposantes « charolaises » accompagnées de leur jeune veau, paissant dans le pâturage bien fourni, en face.
Se découvre ici un vaste panorama allant de la Tournette à l’est, les Bauges, le mont du Chat, Clergeon, Grand Colombier, au couchant… Tout près de là, une belle croix de béton, de construction récente, nous pose une interrogation sur sa finalité.
Décontraction pour la pause casse-croûte, puis il faut bien songer à repartir.
Peu après, une petite erreur d’orientation nous amène à suivre un bon chemin dont le caractère « privé » nous sera vite rappelé par des résidents sans doute peu enclins à voir leur tranquillité perturbée, ne serait-ce qu’un instant. Une balise aurait-elle échappé à notre attention ?
Poursuivant vers le sud, nous voici à l’intersection avec la D 44 qui mène à Saint-Eusèbe. S’ensuit une longue marche sur l’asphalte échauffée par un vaillant soleil de mi-journée, moment pénible à oublier !
Chef-lieu de Vaulx enfin en vue, retrouvant ici l’itinéraire balisé où nous aurions dû arriver, au grand soulagement de la troupe fatiguée. Malgré ce contretemps, les délais seront respectés pour le moment de reprendre nos voitures. Deux kilomètres de route plutôt étroite, et apparait le hameau de Lagnat, là où nous attend la visite des « Jardins Secrets ».
Vu de la route, l’ancienne bâtisse réaménagée n’a rien de bien attractif, et déçoit quelque peu. Il en va tout autrement dès l’entrée franchie.
Sympathique accueil sous la tonnelle par la jeune hôtesse stagiaire ; elle nous propose une description orale des lieux décorés, suite à quoi chacun déambulera à sa guise dans ce décor féérique.
Ici, j’emprunterai le descriptif écrit recueilli par ailleurs : je cite : « Sur 7.000 m2, les Jardins Secrets offrent une mosaïque géante et raffinée de jardinets, galeries, allées, patios, salons… : une profusion d’idées et de créations qui met en scène avec brio les matériaux naturels, les fleurs, et l’eau.
Créés et entretenus avec opiniâtreté depuis 1980 par la famille MOUMEN, Nicole et Alain, les parents, avec leurs trois filles, cette réalisation complexe et variée propose une promenade entre culture savoyarde et méditerranéenne, la poésie campagnarde et le raffinement oriental. D’abord destinés à rester des jardins privés, la curiosité et l’émerveillement de leur entourage les encouragent à ouvrir leurs portes au grand public, ceci dès 1994. Tous les souvenirs de voyage au Maroc, Turquie, Inde, ou en Andalousie, ressurgissent en ces lieux chaleureux et accueillants. Chaque jardin possède son identité où l’on retrouve une combinaison colorée des cinq éléments fondateurs :
- Les fleurs et plantes familières, vivaces ou éphémères, décoratives et parfumées
- Le bois peint, tourné, ciselé, sculpté
- Le mortier de chaux coloré, astucieusement travaillé sous forme de claustras, vasques, tuiles-écailles, fontaines, dalles de galets…
- Le cuivre ourlé
- L’eau omniprésente.
Ce petit paradis de fraîcheur et de sérénité reçoit 32 000 visiteurs/an. »
0o0
La visite terminée, chacun ayant apprécié ce parcours enchanteur, le salon « bleu » attend le groupe pour une petite réception sympa.
Une succulente tarte aux framboises qu’accompagne un rafraichissant jus de fruit « maison » souligneront les deux anniversaires « remarquables » de nos amis Mado et Louis.
Ainsi, c’est dans la gaîté que se termine cette mémorable journée.
EP/vm
Le 16/05/2017
CE MARDI, NOUS SOMMES ALLES A LA POINTE DE VELAN SOUS UN SOLEIL MAGNIFIQUE !
Le 12/05/2017
Départ de la Visitation, direction le Pas de l'Ane, la Boverie puis les 3 Croix de Sevrier.
Le parcours était super et pour le pique-nique, vue magnifique sur le lac avec le soleil.
Par contre, au retour, nous avons pris une bonne radée donc, 15mn environ avec les ponchos ... (personne ne les avait oubliés).
2017.05.09 LPP Le Roc de Chère
Le 09/05/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
Sortie du 09/05/2017
Le Roc de Chère
A ce sujet, pour un descriptif détaillé du site, veuillez vous reporter à la « chronique » du 20 octobre 2015.
Parking de Sous-Aléry pour un départ à 13 h avec cinq véhicules.
Point de chute au vaste parking aménagé en amont du Palace de Menthon-Saint-Bernard.
Alors qu’à l’automne 2015 la balade partait d’Echarvines, aujourd’hui, pour varier le décor, c’est près du lac que le groupe se retrouve pour arpenter le sentier pierreux, quelque peu pentu au départ.
Côté météo, quelques passages nuageux assombrissent le ciel par intermittence, et une température plutôt fraîche va favoriser la progression.
D’emblée le regard porte, au-delà des toits de belles résidences, sur le « grand lac », à l’eau bleu turquoise, vers Annecy.
Quelques mots sur les lieux : la commune de Menthon-Saint-Bernard, incluse au canton de Faverges, fait partie du « Grand Annecy » depuis le 1er janvier de cette année.
1 900 Menthonnais, au dernier recensement de 2014 ; 800 en 1980 !
Le maire actuel : Antoine de Menthon, a succédé dans la fonction, au docteur Jean DUTOUR, dès 1983. Né en 1953, il est le cousin germain du comte Olivier de Menthon, celui-ci fils de François. Ce dernier, ayant vécu de 1900 à 1984, professeur, fut à l’origine de la création de la « Résistance », fondateur du journal clandestin « Liberté », qui deviendra par la suite « Combat ». Député MRP de 1945 à 1958, il fut maire de 1944 à 1977.
- Vers l’an 1008 serait né ici Bernard de Menthon (ou aussi Bernard d’Aoste) ; prédicateur itinérant, il fut canonisé en 1123. Il est le fondateur des hospices des Grand et Petit Saint- Bernard, et mourut en juin 1081 (ou 1086 !) Il est le saint patron des alpinistes, des montagnards, et voyageurs des Alpes.
Reprenons notre périple. Peu avant l’entrée en forêt on remarque sur notre droite, le tombeau d’Hippolyte TAINE, édifié dans sa propriété familiale au pied du Roc-de-Chère. Philosophe et historien, de religion protestante, il a vécu de 1828 à 1893, il fut professeur à l’Ecole des Beaux Arts, et à Saint-Cyr, et membre de l’Académie française en 1878. A Annecy, le boulevard à son nom se situe entre le lycée Germain Sommeiller et l’avenue de Brogny, lieu du grand marché du samedi.
Très agréable parcours ensuite par le bon chemin bien balisé, en forêt légère, longeant le lac qu’on aperçoit par moments au-delà des arbres. Ascension quelque peu délicate à l’approche du belvédère sommital, les roches étant rendues glissantes suite à la pluie tombée hier, et de même quelques passages boueux. Puis la récompense arrive : le soleil nous accompagne à l’arrivée sur la plateforme de lapiaz, pour jouir sans retenue du superbe site panoramique qui s’offre à notre regard sur le « petit lac » et les montagnes alentour. Bien que fort connu, on ne se lasse pas du spectacle ! Le retour s’effectuera en partie nord d’abord, sur l’agréable chemin forestier en légère déclinaison, puis en longeant le vaste terrain vert du golf, où quelques joueurs, poussant leur caddie, pratiquent leur jeu d’adresse.
Le Golf Club d’Annecy a été crée en 1953, au cœur de la réserve naturelle, fait rarissime. Parcours paysager de dix-huit trous. Il est géré par une association sportive de type « loi 1901 ». Son comité directeur, élu par les membres, est renouvelé chaque année par tiers pour trois ans.
Bientôt apparait, en foret retrouvée, l’intersection avec le chemin qui tout à l’heure, nous faisait longer le massif côté lac. Encore un petit coup d’œil à cet autre belvédère ignoré à la montée, d’où le lac ensoleillé apparait dans toute sa splendeur. Et bien vite le chemin descendant nous ramène au point de départ de la boucle. Au passage, la chaussée asphaltée retrouvée, admirons la belle perspective sur le château là-haut perché, lequel a inspiré Walt Disney pour son film de « La Belle au bois dormant », sur fond de montagnes lumineuses, coiffées de quelques nuages.
Et le casse-croûte alors ? Délaissant le parking d’arrivée, poursuivons donc sur une centaine de mètres en direction du lac. Sur la berge, disposée là sur la verte pelouse, quelques bancs nous invitent à une pause bien méritée.
A deux pas, sur fond de verdure, l’imposante façade du Palace, dans son décor paradisiaque. Construit en 1906/1907, de style « Belle Epoque », par l’architecte annécien Louis Ruffy, l’hôtel 4 étoiles fut agrandi plus tard par les frères Gruffaz. Outre son restaurant, il dispose de soixante chambres et cinq suites, dans son parc privé de 6 ha, pied dans l’eau.
N’était-ce pas là le coin rêvé pour le goûter apprécié ?
Quittons alors à regret ce site enchanteur pour, lentement, rejoindre nos voitures, satisfait de notre balade.
Changement de décor la semaine prochaine. Nous vous attendons nombreux pour arpenter les chemins d’Angely, avec une halte-visite hors du temps, aux « Jardins Secrets ».
EP/vm
Le 09/05/2017
Ce mardi, nous sommes partis à l'assaut de la Dent du Chat suivie du Mollard noir.
Quelques passages aériens mais belle vue sur le lac du Bourget.
2017.05.05 LPP Cessens/Sapenay
Le 05/05/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
Sortie du vendredi 05 mai 2017
Cessens Sapenay
(Photos Edmond) (LPP) 2017.05.05 CESSENS SAPENAY
- Pas de chance pour cette sortie avortée du mardi 25 avril ! Toutefois consolons-nous du fait que la mauvaise météo annoncée s’avérait exacte… Hélas ! Et l’averse soudaine aura au moins eu cet avantage ( !) : nos téméraires aventuriers du jour, bravant l’adversité, aurons pu prendre connaissance de l’accès au lieu de départ de la boucle projetée, de Balmont…, réservée alors pour une autre fois !
Et pour ceux d’entre-nous qui entretenaient l’espoir (en vain) que pareil déluge s’arrête vite, l’invitation à une pause-café réconfortante chez notre « artiste » locale était fort bienvenue et appréciée une fois de plus. Merci Mado.
- Pas plus de chance le mardi suivant 02 mai ! Mais cette fois-ci, plus de doute possible sur l’évolution du temps : ce matin c’était la neige qui tombait… et le ciel restera obstinément bas et ruisselant ! Ca, c’est encore un coup monté par la lune, et rousse en plus, parait-il ! Si, si, les pommes de terre de certains jardiniers précoces l’ont vu !
Bon, de la pluie il en fallait, et le jardin en réclamait en quantité, et pas seulement : des recommandations officielles contre cette pénurie précoce s’imposaient. Bien, mais cette ondée persistante, si bienfaitrice fut-elle, deux mardis de suite ; faut pas pousser !
Et aussi bien, pourquoi ne tomberait-elle pas seulement la nuit, nous laissant toute liberté d’assurer notre planning, sans contrainte ? Bien sûr, je plaisante… et il nous faut bien composer avec ces intempéries ! Donc, remédions au fait que deux sorties d’affilée n’ont pu s’effectuer !
- Et pourquoi, alors que ce prochain vendredi 05 mai, la météo s’annonçant optimiste, ne pas envisager une randonnée commune avec nos amis des sections 2 et 3 ?
Solution adoptée : onze marcheurs « pas pressés » adhérent à cette idée, sans toutefois vouloir contraindre leurs vaillants collègues à ralentir leur rythme de progression, ça va de soi !
Avantage du jour : en heureuse conséquence, un car peut alors s’envisager ? Solution à préférer, comme chacun sait.
Rendez-vous à 8 h 30 au parking des Grèves (dommage !) avec « Francony », destination Cessens, pour un point de départ situé au village-même, le tour de la Montagne de Cessens comme objectif.
C’est parti, chacun équipé pour la journée. Alors que pour rejoindre la chapelle Notre-Dame de la Salette, notre section opte pour une mise en jambe douce par la route asphaltée en lacets serrés, nos camarades attaquent d’emblée par le sentier pierreux pentu, ce qui fait que bien vite leurs sacs à dos ne nous serviront plus de repères : on ne les reverra qu’au terme de leur équipée ! Seul l’ami Marcel, toujours aussi farceur, a décidé d’adopter le rythme « pas pressé », sa compagnie étant toujours aussi appréciée.
Brouillard froid persistant tout au long de cette première partie de parcours, sur un bon chemin forestier sans difficulté ; la température plutôt basse nous incite à ne pas trop ralentir notre progression.
Après quelques timides tentatives, le soleil se résout à apparaître en continu, comme prévu, avant le contournement du massif par le nord.
Auparavant, tout au long du chemin, on a pu constater les dégâts provoqués par la pyrale du buis la saison passée : nombre de ces arbustes désormais dépouillés de leurs vertes feuilles persistantes, ne survivront pas ! C’est là une cause, entre autres, du réchauffement climatique !
Nous voici arrivés au col du Sapenay, altitude 897 m. Ici on rejoint la route asphaltée qui arrive de Chindrieux, laquelle on suivra sur quelques centaines de mètres, direction Sud, sans dénivellée. On découvre le vaste plateau herbeux vallonné, bordé et parsemé de haies et bosquets. Là le vent se fait sentir.
Puis apparaît sur notre droite, le superbe belvédère sur la Chautagne. Surplombant le lac du Bourget en son extrémité Nord, le site est équipé d’un plan d’envol pour deltaplanes, parapentes. Impressionnant de se jeter dans le vide du haut de cette barre rocheuse !
Quel lieu paradisiaque pour notre pause casse-croûte, dans ces conditions idéales. Quelques clichés emmagasinés dans la boîte à souvenirs : à nos pieds, le lac, Châtillon, Chindrieux, le départ du canal de Savière ; la plane Chautagne et sa peupleraie la plus grande d’Europe ; au loin le Rhône, Culoz et le Grand Colombier qui culmine à 1 525 m, au fond les monts du Jura. Plus au sud, la montagne du Chat, l’abbaye de Hautecombe…
Repus, le regard jamais lassé, il nous faut bien quitter, à regret, ce site enchanteur. Après quelques foulées sur la route asphaltée, ascension un peu ardue de la prairie pentue pour rejoindre, en haut, le bon chemin, ignoré en matinée, sur notre gauche. Suivons-le direction sud, sur ce vaste plateau herbeux, bénéficiant de beaux points de vue sur la Chambotte, le lac, le Chat, et au fond, la chaîne enneigée de Belledonne.
Puis à nouveau en forêt, et nous laissant séduire par le balisage, petit crochet accidenté pour accéder au point culminant de la rando, à 986 m, dénommé belvédère, un peu décevant, certes.
Poursuivant vers l’est, voici qu’on retrouve notre itinéraire du matin. Petite pause près de la chapelle retrouvée, et du belvédère de l’Albanais, avec sa Table d’orientation.
Le sentier pierreux en forte déclivité descendante nous ramène vite au village de Cessens, des vaches paissant là nous jetant un regard curieux. Ici nous attend notre car.
Ce coquet chef-lieu attire notre attention par ses bâtiments publics bien restaurés et mis en valeur : le four banal à pain avec sa charpente massive en bois, le clocher avec sa haute flèche effilée zinguée, la mairie, sobre, l’école harmonieusement teintée… Petite déception : plus de débit de boisson ici ; contentons-nous de la fraîche eau de la proche fontaine.
A leur retour, nos amis, fourbus, auront parcouru une distance d’environ vingt kilomètres en accédant au Mont Clergeon, soit le double de la nôtre : bravo ! A fatigue similaire, notre performance nettement moindre justifie sans doute la dénomination adoptée par notre section, en toute logique, et sans complexe.
Et alors pourquoi ne pas renouveler ce genre de sortie commune, souhait ainsi formulé par l’ami Michel dans son intervention au micro.
Sur un plateau d’altitude, à la belle saison : choix d’une boucle d’une distance inférieure à dix kilomètres, pour une dénivellée ne dépassant pas 300 m, tandis que les collègues aguerris gravissent les sommets alentour ! Mais il me semble que je n’invente rien, le problème étant de coordonner l’action, et je suis conscient que cela n’est pas facile.
Merci à tous pour cette journée.
P. S. C’est toujours avec tristesse que nous apprenons la disparition d’une camarade… La Kiki a brutalement quitté cette vie où un destin sournois ne l’a pas ménagée. Paix à son âme : il nous reste des souvenirs…
EP/vm
2017.04.18 LPP Chaos du Chéran
Le 02/05/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
18/04/2017
Le chaos du Chéran
(Photos Viviane) (LPP) 2017.04.18 CHAOS DU CHERAN
On ne déroge pas à la règle : rassemblement au parking Georges Brassens pour un départ prévu à 13 heures.
Météo : temps bien ensoleillé, mais forte bise soufflant en rafales glaciales. Dans ces conditions, que fait-on ? Modifions le programme ! Trop exposé aujourd’hui, le circuit de Balmont est remplacé par celui du « chaos du Chéran », sans doute plus abrité ! Choix qui s’avèrera judicieux.
NB : Pour un descriptif plus détaillé de ce circuit, vous voudrez bien vous reporter à la précédente « chronique » en date du 02 août 2016.
Donc dix-sept personnes en covoiturage pour un premier arrêt-minute à Chaux : c’est avec empressement que nous prenons à bord celle qui, plus tard, a l’intention de nous gratifier à nouveau de sa généreuse hospitalité, toujours très appréciée ! Alors surtout, ne l’oublions pas !
Second arrêt/mn aux « Quatre Chemins » (Alby) où on laisse en stationnement un véhicule, pour une raison de commodité de retour. Passons… ;-)
Héry/Alby, Cusy, puis à gauche : route des Crêts où, un plus loin l’étroitesse et la forte déclivité invitent les « chauffeurs » à une prudence évidente.
Arrivés au bas, sur le vaste parking, un léger incident tempèrera quelque peu l’ambiance dans le groupe, joyeux de se trouver là à deux pas de la rivière dont le bruit caractéristique nous parvient.
C’est parti ! Le sentier de terre, très praticable en cette période sèche, nous amène rapidement en vue de la belle passerelle métallique qui, au-dessus du Chéran, nous permet de relier Cusy à Gruffy. Avant elle, il n’y a pas si longtemps, il fallait traverser à gué !
Apprécions au passage la limpidité de l’eau de la rivière à gros débit aujourd’hui, nous arrivant des Bauges, au sud, site protégé dont elle est l’élément moteur.
En sortie, ignorons le parcours sur la gauche en direction du Moulin Janin, qu’on réservera pour plus tard, et empruntons sur la droite, ce bon chemin longeant le cours d’eau, abondamment illustré par différents panneaux et accessoires de signalisation et documentation sur le site, sa flore, sa faune de cet espace nature. L’un deux, sonorisé au moyen d’un dispositif solaire, nous permet même d’écouter chanter les oiseaux locaux.
Nos marcheurs, charmés par l’originalité des lieux, l’ambiance reposante, progressent sans difficulté en remontant le cours enchanteur de ce torrent alpestre. Sur cet agréable chemin bien aménagé, on profite également de l’ombrage léger des grands arbres, leur feuillage n’étant pas encore entièrement développé.
Et l’absence de bise en ces lieux, est appréciée.
A l’approche d’une prairie apparaissent, se détachant dans l’azur au loin au bout du Semnoz, les Tours Saint-Jacques, squelettiques au-dessus de la verdure.
Laissons, à gauche, le sentier qui mène à la D 31, une centaine de mètres plus haut, en amont des virages, qui accède au Pont de l’Abîme. Celui-ci, fort pentu, n’est pas conseillé aux « Pas Pressés » que nous sommes.
Puis, bien vite, après quelque cheminement sur des caillebotis antidérapants, apparaissent les énormes blocs de calcaire disséminés dans la rivière, nous indiquant que nous arrivons au « chaos », l’eau se frayant bruyamment un passage parmi ceux-ci.
Terminus du parcours ! Tout là-haut, à une centaine de mètres au-dessus du lit formé de profondes gouilles, se détache l’impressionnant ouvrage suspendu où circulent des véhicules dont on peut entendre le bruit des pneus sur le tablier composé de bastings de bois juxtaposés.
La pause contemplative en ce site hors du commun nous permet d’admirer ces falaises verticales que le torrent impétueux a creusées au fil des siècles pour son passage : difficilement imaginable !
Et il nous faut bien penser alors à rebrousser chemin, sous le soleil généreux, par une température très favorable à la marche, longeant cette limpide rivière qui se fait joyeusement entendre.
L’un des nombreux panneaux descriptifs nous rappelle que nous sommes ici dans la vallée des cyclamens, fleur qui a, entre autres, donné son nom à un titre du premier roman d’Yvonne Dubois. Paysanne d’Allèves, où elle est née en 1931, celle-ci est l’auteur de plusieurs récits, chants d’amour à la paysannerie locale, en communion avec la nature dont elle est profondément éprise, ses « bêtes » vouées à leur disparition, les cyclamens qu’elle cueillait, …
Ses ouvrages :
« La Vallée des Cyclamens », publié en 1983, réédité en 2005
« L’Ocarina rouge » en 1986
« Les Perles bleues » en 1996
« Couleur de terroir » en 2003.
Louis (Lucien), le mari d’Yvonne, paysan, était originaire de Saint-Sylvestre.
Plus bas, aux abords de la prairie bordée de grands arbres, le Chéran, jusque là tumultueux, s’assagit pour laisser place, en s’élargissant, tout à son aise, à de beaux plans d’eau peu profonds, invitation à la baignade, à la saison plus propice. Petit arrêt-détente contemplatif autour de cet équipement judicieusement disposé là : on reste admiratif devant ce spectacle reposant.
La passerelle n’est plus très loin. Agréablement dépassée, le sentier bien sécurisé pour franchir les derniers ruisseau, ravins, nous ramène paisiblement au parking, tout proche.
Les voitures revenues au chef-lieu de Cusy, la majorité s’orientera vers Gruffy, permettant ainsi, en franchissant le pont suspendu, de revoir, tout au fond de la gorge, la minuscule plateforme d’où on pouvait contempler tout là-haut, l’impressionnant ouvrage d’art.
Avec la remontée, il nous faut à nouveau composer avec les violentes bourrasques de bise froide, fort désagréables, dont le fond de vallée nous avait protégés.
Chaux : joyeusement, tout ce petit monde ravi, va alors prendre place autour de la table préalablement préparée à dessein.
Là, de savoureux gâteaux « maison » vont titiller nos papilles ; et l’un d’entre nous, anticipant au fait que ces délices salivés « glissent » bien, assura le nécessaire… Merci, Mado, Ambroise.
Cette chaleureuse réception ne pouvait alors que se terminer en chanson ! Que cette après-midi fut agréable ! Merci à tous de votre joyeuse participation.
La prochaine fois, sans doute au Roc-de-Chère pour une dernière sortie à mi-journée, de la saison printanière.
EP/vm
Le 28/04/2017
Départ de La Thuile jusqu'au Col de la Frasse. Juste 1/2h de pluie à la descente. Super ! par ces temps perturbés.