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2017.06.14 LPP La Montagne de Sainte-Catherine
Le 29/06/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
Ma petite « chronique » intéresse-t-elle encore quelques-uns d’entre vous ?
La dernière « mouture » date du 23 mai 2017.
Sortie du 30/05/2017
Pique-nique à Lescheraines
Absent ce mardi 30 mai alors que la sortie « barbecue » était planifiée, je me suis laissé dire… qu’elle fut un succès.
Ah non ! Ne me faites pas regretter mon escapade italienne, où m’ont enchanté l’étape dans les rizières du Pô et le moulin-musée, la ville de Vercelli, puis la mini-croisière sur le lac d’Orta, et pour terminer, la visite du fort de Bard dans la vallée d’Aoste.
Donc à Lescheraines, la réussite et l’ambiance étaient au rendez-vous.
Il parait, mais « chut », ne le répétez pas ! Que certains participants avaient du mal à étancher leur soif ! Ben ça se comprend : d’une part la chaleur ambiante, par ailleurs la fumée odorante de la saucisse grillée… Oui, mais comme l’eau des Bauges n’était pas du goût de tout le monde, l’utilisation « sans modération » du « jus de raisin » en cubi, ne produit pas les mêmes effets : plus t’en bois, et plus t’as soif, non ?
Bref, la fête fut réussie, et à l’avenir il faudra que je prête plus attention à l’élaboration de mon propre planning !
Sortie du 06/06/2017
Sortie annulée pour cause de mauvaise météo.
En compensation, et ce pour la seconde fois cette saison, la section des marcheurs du C.D.R.A. nous proposait de nous joindre à eux ce vendredi 09 juin pour une sortie à SIXT-FER-A-CHEVAL. Suggestion opportune puisqu’une vingtaine de Pas Pressés permettaient, par leur présence, de remplir le car au départ du parking des Grèves, à 7 h 30.
- Une randonnée identique, hormis la « Jaÿsinia » de Samoëns, avait été effectuée le 23 juin 2015 (voir chronique à cette date).
- Le cirque, jumeau du Gavarnie pyrénéen, est un immense amphithéâtre de calcaire de quatre à cinq kilomètres de développement. Décor toujours aussi sublime avec la profusion des cascades qui dégringolent des hautes falaises d’une hauteur de 5 à 700 m. Les massifs environnants culminent à une altitude voisine de 2500 m, dont le Pic du Tenneverge à 2990 m. La Corne du Chamois, 2523 m, laisse s’échapper d’une résurgence : la « Méridienne », cascade à fort débit que le soleil éclaire à midi.
On reste admiratif devant cette limpidité de l’eau sur fond bleuté, des multiples torrents qui donnent naissance au Giffre. Cet affluent capricieux de l’Arve, long de 46 km, la rejoint au-delà de Marignier. On est fasciné par cet incessant bruit de fond tout au long du circuit, que provoquent ces eaux ruisselantes, avec la complicité de l’écho.
Casse-croûte panoramique ensoleillé au fond de la combe, au « Bout du Monde », près de l’un de ces ruisseaux qui dévalent de là-haut. Des plus courageux d’entre-nous, à la sieste appréciée préféreront une grimpée jusqu’au bas des falaises.
Retour dans la prairie pentue très fleurie, puis au fond de la combe, le franchissement du Giffre par la longue passerelle suspendue donne toujours lieu à de comiques péripéties.
Plus loin, la traversée du large névé, qui a perdu sa blancheur, nous rappelle que nous sommes ici au bas de l’un des nombreux couloirs d’avalanches.
Poursuite de la boucle par le confortable et large chemin plan, au rythme vraiment « pas pressé », prenant le temps d’admirer le grandiose décor.
A l’arrivée près du car, nous attend, comme c’est souvent le cas, la dégustation, cette fois-ci, d’un savoureux clafoutis : re-merci Anne-Marie.
Détendus, le retour en car sera apprécié de tous. (Photos Edmond) 2017.06.09 (LPP) Sixt Fer à Cheval
Sortie du 14/06/2017
La montagne de Sainte-Catherine
Cette sortie était repoussée d’un jour pour cause de planning lié aux activités du C.D.R.A. ; mais le mercredi n’est pas l’idéal pour rassembler nos marcheurs.
De plus il fait très chaud, et la météo n’est pas très optimiste : des orages sont annoncés. Ces divers paramètres font qu’on a opté pour un parcours ombragé, de préférence près de chez nous. Et alors le circuit de la Montagne Sainte Catherine conviendrait bien.
Donc covoiturage pour seize marcheurs, en direction de Vovray, un parking étant à notre disposition au départ du circuit, à l’orée de la forêt.
C’est parti ! Large chemin forestier pentu, en lacets, qu’il faut parcourir lentement. Bien qu’en forêt, l’atmosphère est pesante ce matin, le souffle court, la liquette sera vite trempée. Ce chemin rural dit de Sainte Catherine nous amène sur la plateforme où une belle prairie a pris la place de l’ancien couvent, là une première pause est appréciée. De ces 800 ans d’histoire en ces lieux, ne subsiste qu’une petite bâtisse de pierre.
Cependant le cadastre daté de 1732 fait état de plans de l’Abbaye présente ici. Elle se composait alors, outre le couvent, d’une abbatiale, une église, un cloître, lavoir, écurie, fromagerie, boulangerie, etc. Des moniales cisterciennes y étaient établies dès le XIIIe siècle. L’abbaye possédait sur 300 ha la plus grande partie des forêts et pâturages sur le territoire de la paroisse d’Annecy. L’activité agricole se déployait largement sur le versant des Puisots, relié au vallon par le Pas de l’Ane.
L’abbaye avait été fondée à l’origine par les comtes de Genève dans le but d’en faire la nécropole de leur famille, avant que Notre Dame de Liesse ne soit choisie plus tard.
Au fil des siècles la rigueur monacale se délite quelque peu : vie mouvementée, laisser-aller, scandales…
En réaction à ce relâchement, au XVIe siècle, la religieuse Louise de Ballon quitte le couvent et fondera plus tard l’ordre des Bernardines.
En 1772, les dernières nones abandonnent à leur tour le vallon et rejoignent l’abbaye de Bonlieu, à l’emplacement du Pâquier actuel d’Annecy. Vers 1804, le vallon reprit une paisible vie pastorale et agricole, après quoi il fit l’objet d’un programme de reboisement méthodique. En 1973, puis 1982 la ville d’Annecy se rendit propriétaire de la plus grande partie du domaine.
Ainsi grâce à une politique d’avant-garde dans la maîtrise de l’espace naturel, la ville d’Annecy, à partir de 1959, a multiplié par trois sa surface forestière, gérée par l’O.N.F.
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Reprenons notre chemin : laissons à droite le sentier accidenté qui mène, en 10 mn, à la croix de Sainte-Catherine, belvédère sur Seynod et les alentours d’Annecy.
Poursuivons sur le bon chemin forestier humide et ombragé, le soleil filtrant au travers de la belle futaie de grands résineux, plus que séculaires sans doute pour certains d’entre eux, parcours très apprécié. Ruines de la Grangette qu’on laisse sur la gauche un peu plus loin. Nous longeons une vaste prairie fleurie, sans doute appréciée des abeilles et papillons car exempte de pollution dans cet espace protégé.
Puis la Boverie se présente à nous, altitude 822 m. De cette ancienne bergerie, il ne reste qu’une longue muraille de plus de cinq mètres de haut, en belles pierres apparentes, percée de petites ouvertures en demi-lune. L’abri attenant, fermé sur trois côtés, renferme une belle cheminée massive, fonctionnelle ; deux tables peuvent accueillir les randonneurs pour un éventuel barbecue.
Il n’est que onze heures, et bien que l’endroit soit propice, on ne va pas manger si tôt ! Laissons donc sur notre droite le Chemin du Semnoz qui mène à Vieugy via la Croisette, et empruntons, direction Est, le sentier des Sangliers, caillouteux et pentu.
Plus loin, ce n’est pas la bauge (abri du sanglier) qu’on découvrira, mais une belle clairière plane, ombragée à souhait, non loin du parking. Comme le Mezzogiorno est là, ici çà sera parfait pour sortir les victuailles. Chacun va trouver là qui une pierre, qui une souche, pour soulager ses jambes déjà bien sollicitées. Et là, la … Saint Guy ne passera pas inaperçue !
Puis arrive l’heure de reprendre le chemin plutôt accidenté, type montagnes russes, direction Nord cette fois-ci, pour atteindre la cote 900, qui marquera le point culminant de cette rando forestière ; Nous sommes tout près du centre aéré des Puisots lorsque nous faisons la jonction avec le confortable sentier de la Crête, bien balisé celui-ci.
Au-delà du carrefour du Pas de l’Ane, un peu plus loin, nous attend la sinueuse descente à forte déclivité qui va nous amener à retrouver le chemin rural de Sainte-Catherine en aval de la Boverie. Auparavant on aura ignoré le calvaire de Notre Dame du Vallon, présence pourtant signalée par notre amie « chti » déjà passée par là, lui laissant alors un souvenir plutôt désagréable…
Marche décontractée en cette fin de parcours sur cette large desserte pierreuse pour rejoindre nos véhicules, à la cote 510 m.
Distance approximative parcourue aujourd’hui : 9 km, avec une dénivellée positive de 390 m : bravo les Pas Pressés !
Détente méritée avec la dégustation d’un moelleux gâteau de Savoie : merci Guy.
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Judicieuse suggestion de l’amie Viviane : visite du moulin à Vovray, construit en 1875 sur l’Isernon.
Un ouvrage très intéressant à consulter :
La vicussienne (L’huilerie Masson de Vovray – Annecy page 263)
Après contact du propriétaire, visite guidée de l’huilerie de Jean-François MASSON.
La porte de l’atelier artisanal franchie, nous entrons là dans un autre monde.
La massive meule de grés trône sur son berceau creux taillé dans la masse, amenée en ces lieux on ne sait trop comment. En sous-sol, une imposante machinerie se laisse deviner. Actionnée à l’origine par une roue à aubes avec l’eau du ruisseau des « Trois Fontaines », le moteur électrique a pris aujourd’hui le relais.
La pâte obtenue par broyage, des graines oléagineuses, noix ou autres, est chauffée à l’aide d’un four à bois utilisant de préférence l’essence de frêne, bois sans tanin ni résine. Suit l’opération de pressage sous 170 tonnes par la robuste machine. L’huile récupérée, le tourteau résultant de l’opération est destiné à l’alimentation du bétail ou pour faire des gâteaux aux noix ou utilisé en mouture pour la salade.
Bien que d’aspect « vieillot », cette huilerie est toujours opérationnelle et chacun peut y amener ses cerneaux de noix issus des « gromailles ».
Rendez-vous le dimanche 2 juillet 2017 pour la 2ème Fête de Vovray !
La porte ouverte sur l’extérieur, on retrouve la chaleur suffocante : l’orage menace.
Ainsi se termine de la meilleure des façons cette randonnée près de chez nous par cette chaude journée.
Merci à tous.
EP/vm
Le 26/06/2017
SIXT FER A CHEVAL : Belle boucle au milieu des cascades et des fleurs avec le soleil en prime !

Le 24/06/2017
LE CHINAILLON TOUR DU LACHAT (les 3 groupes ont marché ensemble) 17 km - 700m de dénivelé.

2017.05.23 LPP La Féclaz - Revard
Le 05/06/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
Sortie du 23/05/2017
La Féclaz – Revard
(Photos Edmond) (LPP) 2017.05.23 LA FECLAZ
(Photos Viviane) (LPP) 2017.05.23 LA FECLAZ
Rando telle que planifiée, vingt-neuf partants au départ pour 9 h : il est regrettable que toutes les inscriptions ne nous soient pas parvenues avant 10 h 30 lors de la séance d’inscription d’hier, lundi !
Donc il nous faut six véhicules pour le trajet en covoiturage, pour un parcours aller proche de 45 km. Pont-de-Banges, Lescheraines, col de Plimpalais et point de chute à la station de la Féclaz, parking supérieur, alt. 1339 m.
Météo très favorable pour cette sortie en moyenne altitude, température exceptionnellement élevée en cette fin mai. Le parcours se déroulant en majeure partie en forêt, sera apprécié surtout après-midi. Itinéraire de type « montagne russe » par bon sentier, bien accepté par l’ensemble des marcheurs, au rythme « pas pressé » ça va de soi !
- Au marais de Pertuiset, bel espace fleuri avec cette profusion de boutons d’or. Renoncule rampante faisant partie de la famille des renonculacées, elle est toxique à l’état cru.
En aparté (pour vous mesdames…) : dans le langage des fleurs, la renoncule signifie : « Tu es radieuse et charmante », « Tu es éblouissante », « Vous êtes brillante et attrayante »…
Par endroits s’y mêlent aussi des trolles, dont la fleur diffère du bouton d’or par sa forme globuleuse. Légèrement vénéneuse elle-aussi, son rhizome est toxique. C’est une plante des prairies humides ou bois clairs qui pousse entre 500 et 2500 m. Sa particularité : elle est pollinisée par une mouche : celle-ci pont ses œufs, qui se développent au détriment des graines dévorées par les larves.
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- Vers midi, nous voici arrivés au Pas du Rebollion. Face à nous, au loin, au-dessus de l’impressionnante falaise, se découpe, silhouette hardie, le belvédère du Mont-Revard.
Obliquant vers l’est, il nous faut s’apprêter à gravir la forte rampe, en fait la seule difficulté de notre chemin, qui nous amène à l’intersection avec la route, qu’on suivait en partie, en parallèle.
Gémissements ici inopportuns devant l’effort, la proche perspective du casse-croûte est à ce prix ! Traversée ascendante d’alpages et la halte s’impose au lieudit « Les Fermes ». Cela tombe bien : l’emmontagnée n’a pas encore eu lieu, et nous pouvons nous installer à notre guise près des étables, sur ce point de vue panoramique à 1450 m d’altitude.
A nos pieds, au-delà de la ville d’Aix-les-Bains : le lac du Bourget qu’on domine sur toute l’étendue de sa longueur de 18 km.
A l’ouest, le surplombe, face à nous, la Dent du Chat et le Molard Noir (1452 m) qu’on a découvert le 12 octobre 2016 ; plus au nord : le Grand Colombier, et plus près de nous la Chambotte. Tout proche, le belvédère du Mont-Revard, à 1538 m. A l’est, le Colombier d’Aillon que prolongent vers le sud le Mont Margériaz, et sa longe falaise minérale.
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Nous sommes ici, aujourd’hui sur le site de Savoie Grand Revard, qui regroupe trois stations. Sur les communes du Montcel et Trevignin :
- Le Mont-Revard, qui culmine à 1562 m au Trou de l’Angle Est. Il est distant de 20 km d’Aix par la D 913, dite route du Revard. De 1892 à 1937, un chemin de fer à crémaillère reliait la ville thermale au belvédère, créé par la municipalité dans le but d’emmener les nombreux curistes désireux de découvrir le superbe site panoramique au bout d’une heure et demie, sur dix kilomètres de voie ferrée. Cette desserte pris fin en 1935 avec l’arrivée du téléphérique. Prouesse de technologie pour l’époque : un câble de 58 mm de diamètre, d’une seule portée longue de 1650 m sans pylône, vu la configuration du site, pour une dénivelée de 845 m. Il permettait de relier en sept minutes le belvédère depuis le départ à la gare de Mouxy. Il cessa de fonctionner lui-aussi en 1968, et fut démantelé en 1975.
- Le propos qui suit n’engage que moi : « Je ne connais pas les raisons exactes de l’abandon de cet équipement touristique. Mais on en a un exemple tout près de chez nous. Je m’étonne toujours avec amertume, du fait de ce qu’ont construit de manière réfléchie nos anciens, ne puisse aujourd’hui faire l’objet d’une maintenance et d’une exploitation, quitte à envisager une participation, raisonnable s’entend, des deniers publics. Car pourquoi se résigner à vouloir priver ce grand nombre de personnes physiquement ou matériellement défavorisées, de ces merveilleux panoramas d’altitude accessibles, avec des moyens de locomotion non polluants, représentant de plus un attrait touristique indéniable ? Des considérations d’ordre écologiques (c’est la mode…) ou des intérêts privés ne devraient pas être un obstacle à la mise en valeur de ce qui fait partie de notre patrimoine. Abandon éminemment regrettable, de mon point de vue s’entend ».
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- Revenons à la Féclaz : occupant un plateau à une altitude moyenne de 1350 m (entre 1319 et 1525 m), cette station accueille la pratique du ski nordique principalement. Elle se situe sur la commune baujue des Déserts, entre le Revard au nord, et le Nivolet au sud, zone géographiquement comprise entre Aix et Chambéry. On y accède de préférence par le col de Plimpalais. Outre les activités hivernales, la station propose un centre d’équitation, un parc-aventures, de nombreux chemins de randonnée pédestre et pistes de V.T.T.
- Saint-François-de-Sales : petite commune de 160 habitants, alors qu’elle en comptait 936 en 1848 ! Elle se situe au sud du Revard. Les communes limitrophes sont : le Noyer au sud-est, les Déserts au sud-ouest, Saint-Offenge à l’ouest, et Arith au nord-est. Elle s’étale à une altitude variant de 697 m à 1432 m, et est donc intégrée au site Savoie Grand Revard. Nous y avons randonné le 28 juin 2016, avec la montée à la Croix des Bergers.
- L’ensemble du domaine forme le plus grand de France pour la pratique du ski nordique. Avec 150 km de pistes balisées, en majeure partie en forêt, on le surnomme « Le Petit Canada ».
- Retour aux Fermes : le casse-croûte « panoramique » terminé, ma curiosité a été récompensée par la présence furtive de cette famille d’hermines qui s’ébattait près du petit chalet attenant. Pas facile de fixer sur l’objectif ces graciles petits mammifères farouches, d’une agilité surprenante : du beau spectacle-nature, favorisé par la chance.
- L’hermine : animal de la famille des mustélidés, mesure entre 22 et 32 cm plus la queue de 8 à 12 cm. Son pelage entièrement blanc en hiver, à l’exception de l’extrémité de sa queue qui reste noire, devient l’été, brun dessus, blanchâtre dessous. Elle peut peser jusqu’à 440 grammes. Carnivore, elle se nourrit essentiellement de petits rongeurs, accessoirement de lapins, grenouilles, … Active principalement la nuit, elle aime vivre près des chalets d’alpage sachant qu’elle peut éventuellement y trouver de la nourriture. Sa fourrure, prisée, était jadis très recherchée.
- Retour de sieste de l’ami Jean : il est temps de repartir sac au dos et reprendre le trajet du matin en sens inverse, appréciant avec l’entrée en forêt, la fraîcheur à cette heure chaude.
Spectacle désolant arrivés au Pas du Rebollion : on remarque les nombreux épicéas desséchés, dépérissant suite aux attaques du bostryche. Cet insecte de 5 mm de long, de couleur brun foncé pour l’adulte, pond sous l’écorce et ne laisse aucune trace de galerie dans le bois. On peut recenser entre 60 000 et 80 000 insectes par arbre infesté. L’intense activité de forage des larves interrompt le flux de la sève, provoquant la mort de l’arbre. Il n’existe actuellement aucune parade chimique : il faut abattre, écorcer sur place et évacuer rapidement les bois atteints. La solution : repeupler la forêt avec des espèces de feuilles adaptées à nos contrées : hêtre, …
- Se présente à nouveau l’espace lumineux des boutons d’or aperçu ce matin : notre parking n’est plus très loin !
L’imposante falaise du Margériaz devant nous, c’est avec plaisir qu’on va faire honneur au succulent gâteau de Savoie, œuvre de notre dévouée pâtissière revenue. Merci Anne-Marie et Gérard.
Prochaine sortie : pique-nique à Lescheraines.
EP/vm
Le 23/05/2017

Départ Col de Bluffy direction le col des Contrebandiers, le Mont Baron en aller/retour puis grimpée au Mont Baret d'où nous avons une autre vue du lac d'un magnifique vert émeraude.
2017.05.16 LPP Vaulx Chemins d'Angely, les Jardins Secrets
Le 16/05/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
Sortie-visite du 16/05/2017 à Vaulx
Chemins d’Angely et « Jardins Secrets »
agrémenté d’un anniversaire…
(Photos Edmond) (LPP) 2017.05.16 VAULX
Beau temps pour ce rassemblement de vingt-six marcheurs au départ du parking de Sous-Aléry, à 9 h 30, en covoiturage.
- Pas facile d’éviter que ne s’ébruitent les préparatifs d’un petit évènement…
« Bonjour M… : bon anniversaire ! »
Ainsi, d’une voix bien posée, exprimant un franc plaisir, voici l’arrivée triomphale de l’un d’entre-nous…
Et patatras ! Adieu l’effet de surprise réservée pour la fin de journée !
Se ressaisissant aussitôt face à la mine déconfite des proches collègues, il prend bien conscience alors de l’incident survenu, et enchaîne aussitôt : « Ah, m...., fallait pas ??? »
Bien non mon vieux ! Mais on va faire avec : on n’a plus le choix ! Mais ça partait tellement d’un bon sentiment : il ne risquait plus d’oublier ! Allez, pas grave ! Il n’y aura d’ailleurs pas de répercussions désagréables.
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Chef-lieu du coquet village de Vaulx, via Mornaz ; parking jouxtant l’église, laquelle, perchée, se remarque de loin.
Parés pour la rando. Remontant la D 3 vers le nord, traversant le hameau on peut remarquer d’abord, au-delà de l’espace vert aménagé en rocaille et la « Fontaine aux Demoiselles », œuvre du sculpteur local Fernand Terrier, la belle rénovation de l’ancien presbytère datant de 1899, où est implantée actuellement la mairie. Puis d’anciennes fermes bien restaurées.
Pour un parcours plus confortable semble-t-il, que celui effectué à l’automne passé (voir la chronique du 2/11/2016), on a décidé de réaliser aujourd’hui le circuit dans le sens inverse de rotation des aiguilles de la montre.
Sentier du Pont-de-Pierre au bas du village, en prairie, puis franchissement du ruisseau de Vaudrenaz, où peu d’eau s’écoule. Le bon chemin pentu nous amène rapidement à la chapelle du Biolley. Bien rénovée, sa construction date de 1848 : elle est dédiée à N.-D. de la Conception et des sept douleurs.
Traversée plutôt bruyante et animée du gros hameau du même nom, qui suit, qu’on pourrait baptiser « village des chiens » tellement notre passage ne reste pas inaperçu à l’approche de chacune des maisons…
En sortie, le bon chemin carrossable en pente légèrement ascendante, nous amène, à travers la verte campagne, au col d’Angely, laissant sur notre gauche le crêt du même nom, qui culmine à … 690 m ( !)
Plus loin, ignorant le hameau d’Arzy, situé entre Sillingy et la Combe de Sillingy, avant l’entrée en forêt, coup d’œil sur le panorama : Salève, Mandallaz…, car le décor va changer avec le contournement du crêt.
Descente vers l’ouest pour trouver les hameaux de Frênes-Dessus, puis avec une portion de route asphaltée : Frênes-Dessous. Ici, une maison forte, quelques anciennes fermes, une coquette chapelle en bordure de route qui mène à Sallongy. Contournons le centre équestre de belle apparence, pour une seconde entrée en forêt, chemin caillouteux avec passages humides, en pente ascendante : nous arpentons le « Bois de Frênes ».
Après la progression en prairie retrouvée, apparaît au loin vers l’est, au-delà des Aravis, le Mont-Blanc dans toute sa blancheur étincelante : vision plutôt étonnante en ces lieux.
Quelques hésitations concernant le choix du lieu pour le casse-croûte. Là-haut, près du pylône de télécom, au pied du gros monticule végétalisé qui cache le réservoir d’eau, nos randonneurs affamés vont trouver, selon leur souhait, qui une place ombragée fraîche, qui une exposition au chaud soleil. Le groupe épars va attiser la curiosité de quelques imposantes « charolaises » accompagnées de leur jeune veau, paissant dans le pâturage bien fourni, en face.
Se découvre ici un vaste panorama allant de la Tournette à l’est, les Bauges, le mont du Chat, Clergeon, Grand Colombier, au couchant… Tout près de là, une belle croix de béton, de construction récente, nous pose une interrogation sur sa finalité.
Décontraction pour la pause casse-croûte, puis il faut bien songer à repartir.
Peu après, une petite erreur d’orientation nous amène à suivre un bon chemin dont le caractère « privé » nous sera vite rappelé par des résidents sans doute peu enclins à voir leur tranquillité perturbée, ne serait-ce qu’un instant. Une balise aurait-elle échappé à notre attention ?
Poursuivant vers le sud, nous voici à l’intersection avec la D 44 qui mène à Saint-Eusèbe. S’ensuit une longue marche sur l’asphalte échauffée par un vaillant soleil de mi-journée, moment pénible à oublier !
Chef-lieu de Vaulx enfin en vue, retrouvant ici l’itinéraire balisé où nous aurions dû arriver, au grand soulagement de la troupe fatiguée. Malgré ce contretemps, les délais seront respectés pour le moment de reprendre nos voitures. Deux kilomètres de route plutôt étroite, et apparait le hameau de Lagnat, là où nous attend la visite des « Jardins Secrets ».
Vu de la route, l’ancienne bâtisse réaménagée n’a rien de bien attractif, et déçoit quelque peu. Il en va tout autrement dès l’entrée franchie.
Sympathique accueil sous la tonnelle par la jeune hôtesse stagiaire ; elle nous propose une description orale des lieux décorés, suite à quoi chacun déambulera à sa guise dans ce décor féérique.
Ici, j’emprunterai le descriptif écrit recueilli par ailleurs : je cite : « Sur 7.000 m2, les Jardins Secrets offrent une mosaïque géante et raffinée de jardinets, galeries, allées, patios, salons… : une profusion d’idées et de créations qui met en scène avec brio les matériaux naturels, les fleurs, et l’eau.
Créés et entretenus avec opiniâtreté depuis 1980 par la famille MOUMEN, Nicole et Alain, les parents, avec leurs trois filles, cette réalisation complexe et variée propose une promenade entre culture savoyarde et méditerranéenne, la poésie campagnarde et le raffinement oriental. D’abord destinés à rester des jardins privés, la curiosité et l’émerveillement de leur entourage les encouragent à ouvrir leurs portes au grand public, ceci dès 1994. Tous les souvenirs de voyage au Maroc, Turquie, Inde, ou en Andalousie, ressurgissent en ces lieux chaleureux et accueillants. Chaque jardin possède son identité où l’on retrouve une combinaison colorée des cinq éléments fondateurs :
- Les fleurs et plantes familières, vivaces ou éphémères, décoratives et parfumées
- Le bois peint, tourné, ciselé, sculpté
- Le mortier de chaux coloré, astucieusement travaillé sous forme de claustras, vasques, tuiles-écailles, fontaines, dalles de galets…
- Le cuivre ourlé
- L’eau omniprésente.
Ce petit paradis de fraîcheur et de sérénité reçoit 32 000 visiteurs/an. »
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La visite terminée, chacun ayant apprécié ce parcours enchanteur, le salon « bleu » attend le groupe pour une petite réception sympa.
Une succulente tarte aux framboises qu’accompagne un rafraichissant jus de fruit « maison » souligneront les deux anniversaires « remarquables » de nos amis Mado et Louis.
Ainsi, c’est dans la gaîté que se termine cette mémorable journée.
EP/vm
Le 16/05/2017
CE MARDI, NOUS SOMMES ALLES A LA POINTE DE VELAN SOUS UN SOLEIL MAGNIFIQUE !

