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2017.04.12 LPP Doussard La réserve du bout du lac
Le 19/04/2017
« TRIBULATIONS D’UN « PAS PRESSE »…
12/04/2017
Doussard – Au bout du lac
Moi qui n’avais pas forcément l’intention d’écrire un « papier » sur cette sortie connue…
« Pauvre vieux ! » il est des jours où le sort s’acharne…
Donc, onze personnes présentes, dont une nouvelle venue en quête d’un essai, sur le parking rue Georges Brassens, pour un départ à 13 h, comme d’habitude. L’influence de la période pascale a sans doute contribué à ce qu’aujourd’hui notre effectif soit réduit. Qu’à cela ne tienne : avec une aussi belle météo, cette sortie est prometteuse.
Trois véhicules seront nécessaires pour le covoiturage, direction « la réserve du Bout du Lac ».
L’une d’entre nous, donc la « nouvelle », pour sa première sortie avec « les Pas Pressés », tenait impérativement à partir avec sa propre voiture, prétextant de pouvoir, en cours de trajet, écouter sa musique métal favorite ! Ben, on ne va pas bouder cette objection, les volontaires pour le service du transport n’étant pas légion !
Bien, transbordons donc les deux équipements déjà déposés dans le « vieux » kangoo.
Et là, premier incident : une serrure récalcitrante à l’impulsion de la clé, ne permet pas d’ouvrir le hayon arrière. Bien, accédons donc au contenu du coffre, à genoux sur le siège arrière ! Sacs et bâtons sont répartis entre les deux voitures susceptibles de nous prendre à bord.
Le temps de m’assurer que le conducteur du troisième véhicule ait bien assimilé le trajet, voilà que le premier, sans doute par méprise, démarre sans m’attendre, avec… mon sac, mes bâtons… Pourtant c’est un bon copain ! Sourd à mes appels désespérés, me voici debout, pantois, gesticulant au milieu de la route en vains mouvements, mes chaussures à la main !
La troisième voiture déjà au complet, vais-je être condamné à n’assurer qu’un rôle de gardien de parking en ce bel après-midi ?
Mais non, attentive, la conductrice de la voiture intermédiaire au-devant, apercevant ma détresse dans son rétroviseur, s’arrête et me prend en charge, car elle a de la place, elle. Oui, mais en contrepartie, me seront alors imposés… une quinzaine de kilomètres d’écoute de sa musique favorite à laquelle elle tenait tant, laquelle n’a absolument rien à voir avec ma préférence pour notre virtuose artiste local : Christophe Pessey ! Consciente malgré tout de mon inconfort acoustique, elle en modère l’intensité, et comme ma capacité auditive est déjà bien sur le déclin, je vais plutôt m’en tirer assez bien.
Mais… « Pauvre vieux ! »
Après un trajet heureusement ensoleillé, nous voici arrivés sur le parking poussiéreux jouxtant la route de la Vieille Eglise, à Doussard. Récupérant mon équipement dispersé, je propose, pour varier, d’effectuer aujourd’hui le trajet en sens inverse des aiguilles de la montre.
Longeons d’abord l’Ire, à gros débit actuellement, la fonte des neiges dans les Bauges l’alimentant généreusement.
Et profitons de l’abondante et instructive signalisation disposée judicieusement, à maints endroits, tout au long du parcours.
Quittons plus loin ce large et confortable chemin de sable compacté, plan, en forêt, où les arbres laissent apparaître leur nouveau feuillage, pour aborder la zone du marais, sec en cette période de beau temps qui dure.
Le cheminement se fait alors sur la longue lignée de passerelles composées de bastings juxtaposés, ce dispositif n’ayant guère son utilité aujourd’hui, et c’est tant mieux. A la roselière succède le vaste tapis d’ail des ours (allium ursinum), dont l’odeur forte emplit l’atmosphère ambiante. Comestibles, ne pas confondre ces feuilles odorantes (ce sont elles que l’on consomme) avec celles du muguet, très ressemblantes, ou du colchique en automne. Pour cela, il suffit de les humer.
Au sol donc, ce vert prononcé, plus loin le bleu du lac, et au-dessus l’azur du ciel, quelles nuances dans le décor !
Et l’on arrive à « l’Eau Morte », l’affluent le plus important du lac lequel, en ce lieu, est squatté par le castor.
M… : mes lunettes ? A l’évidence, elles ne sont plus au-dessus de mon nez ! A mon insu l’attache, certes en mauvais état, n’a plus assumé son rôle ! Tombées en cheminant sur cet étroit sentier végétal, où donc les retrouver ? Sans grand espoir de succès, dans ce fouillis de verdure, je rebrousse chemin jusqu’à la prairie, bientôt rejoint dans mon exploration minutieuse, par les copains compatissants. Interview des promeneurs arrivant sur ce sentier : rien ! Mes bésicles ont sombré dans le champ d’ail ( ! )
« Pauvre vieux ! » En plus d’une ouïe déficiente, te voilà désormais bigleux !
Côté positif : durant cet intermède imprévu, ces dames ont pu apprécier la douceur d’un bord de l’eau ensoleillé : ce n’est pas perdu pour tout le monde !
Ici donc est le domaine du castor, l’enchevêtrement d’arbres tombés trahit sa présence. Sa description, ses mœurs, son habitat, sont amplement décrit sur de nombreux panneaux colorés, explicites.
Et si je sortais à nouveau mon « Nikon » ? Zut : qu’apparait-il sur son écran ? « Votre carte-mémoire est en lecture protégée ». Ce qui veut dire, en clair, que cette carte n’accepte plus de photos dans son état actuel. Il ne manquait plus que ça ! Pour y remédier, il faut l’extraire de son logement et actionner la languette minus pour la repositionner. Mais bon dieu, pour ce faire, il me faut mes lunettes !
« Pauvre vieux ! » : plus de photos !
La tour Beauvivier se présente à nous : de ce belvédère aménagé sur ce vieil édifice de pierres rafistolé, on jouit aujourd’hui d’un superbe panorama dégagé sur l’étendue d’eau à la teinte virant à l’émeraude et son décor de montagnes l’entourant.
Dès lors, on chemine sur de larges passerelles faites de caillebotis, surélevées au-dessus de la roselière noyée : quelle somme de travail et d’investissement pour réaliser de tels équipements permettant à tout un chacun, poussettes, handicapés, etc., de pouvoir accéder à ce cadre enchanteur.
Bientôt un large ponton aménagé en plateforme face au lac apparait, le regard, de là, portant en enfilade sur tout le « petit lac » coloré. N’est-ce pas un lieu rêvé pour pousser la chansonnette ? A cet effet une mélodie est donc proposée, au titre évocateur : « Le lac bleu d’Annecy ». Mais il me faut bien compenser la mémoire défaillante par un support écrit, lequel a été prévu.
Oui, mais pour le lire, il me faut… mes lunettes ! « Pauvre vieux ! »
Sauvé provisoirement : le copain qui, au départ m’avait trahi, me vient en secours en me proposant sa « réserve d’optique » bienvenue, laquelle va bien compenser. Ambroise, t’es bien le meilleur !
Et heureusement que de belles voix féminines m’accompagnaient fort brillamment dans mes vocalises non mémorisées ! Merci.
Bien vite le large chemin retrouvé nous ramène à la prairie, bouclant ainsi le premier circuit, là où, alentour, ces fichues lunettes supposées tombées, serviront peut-être de loupe à quelque grenouille coassant par là !
Puis, empruntons sur la droite, avec quelques hésitations pour certaines de ces dames, l’attrayante petite passerelle suspendue, instable, objet de plaisantes sensations, qui nous permet de franchir l’Ire.
En sortie de la petite forêt qui suit, on découvre à nouveau avec ravissement, le lac dans toute sa splendeur sous le soleil radieux.
En bordure de la plage aménagée où viennent mourir les vaguelettes poussées par une bise modérée, leur bruit sur le gravier nous rappelant d’autres vastes espaces nautiques qu’on a pu reconnaître par ailleurs : nostalgie…
Après une pause panoramique apaisante et quelques pas sur le sable, rebroussons chemin, un peu à regret pour poursuivre notre périple paisible en forêt aérée.
Arrivés au parking, le soleil est encore haut ! Et si on en profitait pour découvrir ce hameau de Verthier, situé à un quart d’heure d’ici ?
Pittoresque vieux village rattaché à Doussard, que traverse l’Eau Morte. Anciennes fermes bien retapées, chapelle (fermée) restaurée en 2001, vieux pont sur la rivière limpide, arbustes fleuris : que de charme !
Ici est le point de départ du GR 96 pour le col de la Forclaz.
Bien ? Un peu tard à présent pour pousser jusqu’au deuxième pont.
Donc, demi-tour, et bien vite, la D 909 traversée, nos voitures sont en vue.
Bon, allez ! Au casse-croûte ! Restez là-bas à l’ombre des filles, on arrive…
« - Guy, sors le nécessaire, s’il te plait !
- Ah, moi je n’ai que la table !
- Comment çà ! Alors, Ambroise, ouvre ton coffre !
- Moi ? C’est vide : je n’ai rien !
- Ah bon ! Pourtant dans la Peugeot, j’y ai vu que mes chaussures ! Regardons encore ?
- Ben rien ! m…. alors, faut se rendre à l’évidence : le goûter a dû rester dans le Kangoo §
- Eh ! Les filles, revenez : y a rien à bouffer ! »
La totale, y manquait plus que ça ! On n’a plus qu’à aller casser la croûte à Sous-Aléry, le lac en souvenir !
« Pauvre vieux ! » : confus, la mine défaite devant la risée des copains !
- Allez, en route pour le retour, et aussi ma … seconde dose de « Métal Music » : dur !
Jusqu’à Sevrier, ça roule, mais devant mes yeux sans assistance, le paysage est flou ! et le moral dans les chaussettes. Puis les ralentissements arrivent ! Ben j’aurai peut-être plus le temps d’y voir clair ! Et de penser au casse-croûte ! Et si, par oubli, je l’avais laissé au pied du Kangoo et qu’un toutou affamé, passant par là, n’en laissait alors qu’un sachet vide, déchiqueté ?
« Pauvre vieux ! »
Enfin le gymnase est en vue ; accueilli comme on peut s’en douter, par un attroupement de mines hilares, ça va de soi !
Et le coffre de la Kangoo toujours condamné ! De plus on me fait ironiquement remarquer que si toutes les portes sont bien fermées, par contre la vitre, elle, est restée ouverte !
« Pauvre vieux ! »
Alors, debout sur le siège arrière, arquebouté, la tête plongeant sous la tablette au plus profond du coffre pour inspecter avec force interrogation : « Euréka : sachet en vue ! Ouf, sauvé !
Et les joyeuses plaisanteries de fuser alors autour de la petite table, l’appétit satisfait ! Ainsi la balade se termine de la meilleure des façons. Mais qu’il y avait donc matière à se divertir !
Vraiment alors, il y a des jours « sans… » ! « Pauvre vieux ! »
Allez, à la semaine prochaine, à Balmont, avec… de nouvelles lunettes !
P.-S. Si, par un curieux hasard, des lecteurs n’étaient pas rassasiés, pour des précisions complémentaires concernant le descriptif de ce superbe circuit de la réserve du Bout du Lac, reportez-vous au premier « jus » en date du 19/11/2015 (du même auteur).
Merci de votre attention.
EP/vm
Le 10/04/2017
Belle journée au Vuache : le groupe 3 a fait l'itinéraire normal alors que les groupes 1 et 2 l'ont fait à l'envers (tout le plat du bas avant de monter). Déjeuner ensemble au milieu des jonquilles ....
2017.04.04 LPP Allonzier-la-Caille le Crêt de la Dame
Le 04/04/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
04/04/2017
Allonzier-la-Caille – le Crêt de la Dame
(Photos Edmond) (LPP) 2017.04.04 ALLONZIER Crêt de la Dame
(Photos Viviane) (LPP) 2017.04.04 ALLONZIER LA CAILLE
La sortie sur Balmont reportée, en remplacement nous optons, d’un commun accord, pour la destination d’Allonzier-la-Caille où nous attend la boucle du Crêt de la Dame, inconnue de la plupart d’entre nous. Tergiversations : dans quel sens la ferons-nous ?
Particularité en ce mardi 04 avril : à 13 h sur le parking rue Georges Brassens, les randonneurs des « P’tits Pas du Thiou » ont eux-mêmes rendez-vous pour leur propre destination, en covoiturage, mais il y aura de la place pour tous ! Après les manifestations d’affabilité convenues, chacun partira de son côté.
Donc direction nord pour nos six voitures, ça n’est pas coutume, et tous nous retrouver au point prévu, cote 680 m, ce qui donnait lieu à quelques hésitations.
1850 Allonziérains (ou Allonziérois) peuplent cette commune située à une douzaine de kilomètres d’Annecy, près des ponts de la Caille. Elle est entourée par celles de Cruseilles, au nord, Cercier et Choisy à l’ouest, Villy-le-Pelloux et Saint-Martin-de-Bellevue à l’est, et Cuvat au sud.
Son nom a pour origine celui d’une ancienne auberge à l’enseigne de cet oiseau. Ses limites naturelles sont constituées par les profondes gorges des Usses au nord, le Viéran à l’est, et à l’ouest le ruisseau de Mounant.
La commune a connu une démographie galopante dès 1980, favorisée par le nœud routier de l’A 41 qui a permis la création d’une zone industrielle et commerciale dynamique, regroupant une trentaine d’entreprises, dont Pilot Europe (fournitures scolaires), employant 220 salariés.
Dès le départ de la balade, en amont du chef-lieu, d’emblée nous attend, sur une distance relativement courte, une forte grimpette en forêt. Le sentier rocailleux à forte déclivité ascendante va mettre à l’épreuve les organismes, suscitant la réprobation de certains marcheurs pour ce type de parcours, avec raison certes. Néanmoins au bout de trois quarts d’heure d’effort, la cote 890 m est atteinte avec le sommet du Crêt de la Dame. Puis, bien vite cette difficulté passagère laissera place au regard admiratif que nous offre le belvédère situé légèrement au-delà du dôme sommital. Malgré la brume tenace qui stagne au loin, au-delà du village de Cuvat, à nos pieds, le panorama s’étend au sud, sur le lac d’Annecy, laissant deviner les montagnes baujues, au loin. Vers l’est, sur notre gauche : le village perché de Saint-Martin-Bellevue, que domine le Parmelan. A l’ouest : Ferrières et la Mandallaz.
Puis se profile une longue et agréable descente en pente douce, par un bon chemin ensoleillé serpentant en forêt aérée. Petite pause au bas, arrivés à la Clé des Faux, à la jonction avec une petite route arrivant du hameau de Rossy. Dès lors changement de direction : nous empruntons le bon chemin vers le nord, en lisière de bois, nous amenant confortablement aux Quatre Chemins. Traversée de la D2 arrivant d’Allonzier, puis à nouveau, obliquant vers l’est, nouveau tronçon, un peu accidenté, toujours en forêt, au bout duquel les ponts de la Caille se profilent.
Ici un arrêt-visite est incontournable, admirant ces deux imposants ouvrages à l’architecture bien différente, qui nous laissent admiratifs devant le franchissement de cette impressionnante gorge, œuvre de l’érosion, au fil des siècles, par cette rivière des Usses, ce dont on a peine à s’imaginer.
Ce cours d’eau long de 47 km, réputé aurifère, arrive du versant sud du Salève, arrose vingt-trois communes dont Cruseilles, Frangy, et se jette dans le Rhône en amont de Seyssel.
Le pont Charles Albert, le plus ancien, est un ouvrage suspendu à haubans encrés au-delà de deux hautes tours harmonieuses, de part de d’autre. D’une longueur de 192 m, il surplombe le cours de la rivière, de 147 m. Il fut inauguré le 11 juillet 1839 devant dix mille personnes, en présence du roi qui lui a laissé son nom. Classé, il est actuellement réservé aux piétons et cyclistes.
Constat affligeant hélas : chaque année, cinquante à quatre-vingts personnes (en 2007 : 64 hommes et 32 femmes !) choisissent de mettre fin à leurs jours en passant per dessus la rambarde… S’imagine-t-on ces drames !
De cet édifice, on peut contempler, plus au sud, le très esthétique pont routier dans sa blancheur étincelante. Il enjambe la gorge d‘une seule arche harmonieuse. Le pont Albert Caquot a été construit en béton non armé, de 1924 à 1928.
Un peu plus à l’est, le viaduc des Usses permet à l’A 41 le franchissement de la gorge.
Les bains de la Caille, aujourd’hui désaffectés (depuis 1960), étaient alimentés en eau sulfureuse par deux sources alcalines gazeuses jaillissant en fond de vallée, en aval des ponts, à une température de 30°. Elle soignait plus particulièrement les maladies de la peau, goutte, articulations, rhumatismes… De plus elle était digeste. En 1948, l’établissement comprenait des cabines pour bains et douches, des chambres. Y étaient édifiés une chapelle, une madone sculptée par Constant Demaison, et même un…casino ! En retrait une réplique de la grotte de Lourdes.
Retour sur le village d’Allonzier par un bon chemin parallèle à la D 1201. Nos véhicules retrouvés, il nous faut, avec plaisir, faire honneur à l’invitation de nos amis Marie-Louise et Guy, à terminer joyeusement notre périple dans leur résidence secondaire située au-delà de la route principale. Une météo favorable nous permettra ainsi de savourer bien agréablement dans le jardin, les gâteaux de nos généreuses pâtissières, tout en étanchant notre soif !
Il va être 18 h 30 lorsque nous devons quitter le home accueillant.
Fatigués tout de même : nous aurons marché courageusement durant 9 km, avec une première partie de parcours pénible, reconnaissons-le.
Donc bravo à tous nos randonneurs du jour, et encore MERCI à Marie-Louise et Guy pour leur initiative appréciée.
Prochaine sortie : le Bout du Lac, pour nous reposer !
EP/vm
Le 25/03/2017
Vendredi 24 mars, malgré un temps mitigé, départ Lathuile (sans raquettes) direction le col de la Frasse puis redescente via le chemin de l'ancienne mine. Belle journée.
Le 25/03/2017
Vendredi 17 mars 2017 randonnée raquettes au départ de Sommand. Super temps (même trop chaud), la neige fond mais belle randonnée.
2017.03.21 LPP Les Espanoux Croix de Chuguet
Le 21/03/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
21/03/2017
Les Espagnoux – Croix de Chuguet
Photos Viviane (LPP) 2017.03.21 LES ESPAGNOUX
… Si, si : j’ai encore trouvé de quoi… lasser les lecteurs curieux.
Vingt-six partants, dont sept hommes (… les pauvres !) au parking du gymnase de Sous-Aléry, rue Georges Brassens, pour un départ prévu à 13 heures, en covoiturage. Le rassemblement en ce lieu a été préféré, le parking des Grèves étant à présent souvent saturé.
Météo favorable, bien que le ciel restera couvert, température agréable pour la marche.
Point de chute : parking-relais de Colmyr, peu avant les Marquisats. Lente mise en jambes par le Chemin de la Puya, en réalité route asphaltée très pentue. Laissons sur notre droite la vieille chapelle de Colmyr, désaffectée, et le hameau du même nom.
A mi-pente préférons le bon sentier balisé, parallèle, en forêt clairsemée, et bien vite nous atteignons la vaste plateforme plane aménagée en parcours gymnique, et cyclo tout-terrain.
Traversée du boulevard de la Corniche, lequel porte plutôt mal son nom vu son étroitesse et sa sinuosité, ancienne voie qui mène du Crêt du Maure à Sévrier.
Coquet petit hameau que ce site-terrasse des Espagnoux offrant un magnifique belvédère sur le lac et ses montagnes de la rive Est. Des maisons de caractère rénovées avec goût nous font envier leurs occupants, qui jouissent d’une situation rêvée. Admirons au passage cette superbe rocaille aménagée à même la roche, de même que des potagers fleuris. Une courte halte admirative s’impose en sortie de village, puis, lentement empruntons le sentier de la Crête, rocailleux, à forte déclinaison ascendante dans sa partie inférieure. Plus haut sur le replat, en clairière, le bon chemin forestier nous permet de « souffler ». A l’intersection avec le sentier de la Grande Jeanne se pose une question : il avait été prévu initialement de rejoindre le circuit du Périmètre par cette voie. Il est encore tôt en ce début d’après-midi, une météo favorable permet une marche agréable ! Donc laissons-nous tenter par ce détour qui mène au site de la croix de Chuguet… Un peu plus loin, mais… aussi plus haut ! Et bientôt, du peloton étiré, haletant, s’élèvent des soupirs, des gémissements, devant l’effort à fournir !
La croix de Chuguet a été restaurée en 1996 par l’Association des Amis du Terroir, de Sévrier.
Après moulte jérémiades, la cote 680 m ( !) est enfin atteinte. Et arrivés là, la récompense : sur le promontoire rocheux aménagé où trône l’imposante croix à l’éclat métallique, on reste ébahi devant le superbe panorama qui s’offre à notre vue. Au-delà de la rive droite du lac, faisant suite au Parmelan : le Mont-Baron, le col de Bluffy, le massif des Dents de Lanfon et Lanfonnet, puis l’imposante Tournette encore dans sa parure hivernale. Mais qu’est-ce que je raconte là ? Tout cela nous est familier : on connaît ! Oui mais le décor n’est pas figé et chaque saison nous donne l’occasion de s’émerveiller devant une nature à l’aspect sans cesse renouvelé, ce dont on ne se lasse pas !
Donc après en avoir « pris plein la vue », il faut encore franchir ce court raidillon vers le sud, mais ce sera le dernier. Et nous voilà, changeant de direction, sur le Chemin de la Mage, lequel rejoint le circuit du Périmètre un peu plus bas. Large chemin forestier en douce déclivité descendante, voilà qui va redonner le moral aux troupes ! Et ça s’entend… Laissons bientôt sur notre droite cette fois-ci le sentier du Bois Brûlé, puis celui de la Grande Jeanne qui bifurque sur Sévrier.
En cette vaste forêt du Crêt du Maure, il faut redoubler d’attention pour suivre l’excellent balisage actuel, car nombreux sont les sentiers de traverse qui, les empruntant par mégarde, auraient pour effet néfaste de rallonger le trajet, ou le rendre plus pénible et incertain.
Voici que le site du Super-Panorama apparaît : ce restaurant d’altitude a été rebaptisé récemment « Les Terrasses du Lac », en regard de sa position privilégiée, suite sans doute à un changement de propriétaire, je présume. On longe ensuite, après avoir dépassé le parc animalier où l’on attise la curiosité des mouflons, leur petite tête encadrée par leurs imposantes cornes enroulées en spirale, la Route du Semnoz.
A nouveau, brève descente en forêt aérée, et nous voici arrivés à l’embranchement du Boulevard de la Corniche, retrouvé.
Coup d’œil en passant, sur l’Hôtel des Trésums, l’un des fleurons de l’hôtellerie locale, puis le sentier à gauche nous ramène à l’espace du parcours gymnique.
Petit regret : une petite halte eut été judicieuse pour découvrir, tout près, la nouvelle usine de traitement des eaux de l’agglomération annécienne, succédant à celle de la Puya située au bord du lac ; elle a été inaugurée le 13 mars 2009.
Puis le parking Colmyr nous accueille, au grand soulagement général. Détente au bord du lac où le goûter sera apprécié !
Nous aurons marché trois heures durant, à petits pas certes, avec une dénivelée positive toutefois inférieure à 300 m. Bravo à tous.
La balade panoramique fut certes pénible au gré de certains, mais on aura la satisfaction d’avoir découvert un bel itinéraire tout près de chez nous : oublions nos efforts, notre fatigue, pour garder en souvenir ces beaux clichés, appréciant cette chance que nous avons d’habiter en notre magnifique région.
La prochaine balade sera sans doute moins pénible, mais aussi moins magique.
EP/vm
2017.03.15 LPP Le Vallon du Fier
Le 15/03/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
15/03/2017
Le Vallon du Fier
Photos Viviane (LPP) 2017.03.15 Vallon du Fier
Nouvelle saison de marche douce pour L.P.P. (les Pas Pressés)
Sortie planifiée pour mardi 07 mars : dame météo ne l’entendait pas de cette oreille ! Et le mardi suivant, il n’était pas question de priver les danseurs éventuels de leur loisir mensuel favori…
Ainsi, c’est donc au mercredi 15 que le rendez-vous était reporté, aux conditions favorables cette fois-ci.
Point positif encourageant : une trentaine d’adeptes se présentaient pour un départ à 13 h au parking des Grèves, dont cinq nouveaux visages, à qui nous souhaitons la bienvenue. Merci Christine, Anne-Marie, Marie-Claude, Jean-Pierre, Jacques, pour votre présence parmi nous, espérant que vous n’aurez pas été déçus pour cette « première ».
Favorisant comme de coutume, une évolution en terrain plat pour la reprise de notre activité favorite, c’est donc le circuit du « Vallon du Fier » qui accueillait nos premiers pas pour une mise en jambe « cool ». Pour faire diversion, le départ était donné cette fois-ci « aux tennis », boulevard du Fier où le vaste parking accueillait tous nos véhicules. Cela tombait bien car on constatait un encombrement inhabituel sur celui du « cimetière » à Cran.
Découverte pour la plupart d’entre-nous : le bon chemin nous conduisait, dominant l’imposant cimetière des Iles (d’Annecy), par delà les terrains de tennis, à la confortable passerelle enjambant le Fier. L’empruntant, on pouvait alors admirer la limpidité de l’eau s’écoulant en abondance, arrivant de nos blanches montagnes des Préalpes, la fonte des neiges assurant un fort débit.
Cette nouvelle sortie aurait dû logiquement s’effectuer dans la joie des retrouvailles pour une majorité d’entre nous. Hélas, une regrettable absence est ressentie avec amertume. En effet, la voix grave caractéristique de celui qui souvent, de l’arrière du « peloton », nous interpellait joyeusement, aujourd’hui ne se fait plus entendre… Notre ami Antoine nous a quittés prématurément « sans crier gare » : son visage jovial, sa verve teintée d’humour, sa bonhomie et son optimisme, nous manquent cruellement.
Sa nonchalance naturelle, laquelle souvent, lui faisait « traîner la semelle » était l’objet de taquines plaisanteries de la part de ses compagnons de marche, ce dont il n’en avait cure ! Et même que l’ami Toto, comme se plaisaient tes proches, à t’appeler (mais ça on le saura plus – trop – tard !), alors que tu nous accompagnais pour la première fois, il t’était arrivé carrément de la perdre… ta semelle ! C’était dans la vallée de Bellevaux ! Cet incident de parcours, plutôt comique pour tes camarades du jour, mettait alors en exergue les talents de « rabibocheur » de ton meilleur « pote », lequel pour rien au monde, ne t’aurais laissé continuer « pied nu »… Ficelle, scotch, épingle de sûreté… tous ces accessoires de fortune sortis de je ne sais quels sacs, s’avéraient bien utiles pour rafistoler dans l’urgence, l’Opinel aidant, la chaussure déficiente ! Souvenir plaisant s’il en est, parmi d’autres…
Aussi, aujourd’hui avons-nous une pensée toute particulière, empreinte de tristesse et nostalgie pour celui qui savait agrémenter de bons mots nos sorties auxquelles il prenait assidûment part durant ces deux années passées. Nombreux furent ses amis à accompagner, assistance recueillie, sa famille éplorée, ce mardi 21 février.
Revenons donc à une actualité moins douloureuse, en remontant la berge du Fier sur sa rive droite, sous ce soleil généreux. Sur notre gauche, le ronflement d’engins forestiers nous indique que l’imposant chantier de bucheronnage entrepris dans le but d’enjoliver le cadre forestier, n’est pas terminé.
Petite pause sous le pont des Ilettes, appréciant le sonore écoulement de l’eau claire franchissant la digue. Puis les ponts de Brogny seront vite atteints.
Sur certaines essences d’arbustes alentour, on peut remarquer que les boutons sont prêts à éclater : la floraison de printemps est proche.
Après conciliabule, décision est prise de préférer rebrousser chemin par le même itinéraire paisible en bord de rivière. Une boucle en forêt, plus loin, rallongera celui-ci, avant de retrouver notre passerelle pour le retour. Fin de parcours un peu pénible pour franchir la rampe d’accès à la plateforme du parking ; le muret le bordant sera alors bienvenu pour reposer des jambes fatiguées par cette balade de début de saison. L’heure du rituel goûter arrivée, on pourra alors prendre plaisir à déguster ce beau gâteau breton confectionné à notre intention par notre amie Guénolée pour marquer sa fête. Merci la Bretagne !
Après cette ambiance festive, chacun peut alors, l’esprit léger, rejoindre son véhicule : il n’est pas loin de 17 heures.
Merci à tous et à la semaine prochaine !
EP/vm