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2016.12.07 LPP La Pomme - Boussy
Le 19/12/2016
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »
Mardi 29 novembre 2016
Détente à Montagny-les-Lanches
Mercredi 07 décembre 2016
Sentier de la Pomme à Boussy
Sans doute, les nombreux virages de la sinueuse route accidentée des Creuses parcourue le 16 novembre, n’avaient-ils pas trop rebuté nos randonneurs, car le même trajet d’approche était proposé en ce 07 décembre, sauf que, cette fois-ci on s’arrêtera avant Rumilly.
Repoussée au mercredi pour cause de « Saint-André » (ah les « en-foirés » !), cette disposition n’empêcha pas la bonne vingtaine de marcheurs de se présenter au départ fixé à 13 h.
Mais auparavant il me paraît opportun de revenir sur cet intermède que représentait cette journée du mardi 29 novembre où l’on devait « marquer » notre fin de saison de randos ( !)
Donc point besoin de bâtons pour effectuer cette joyeuse sortie à Montagny-les-Lanches. Le plaisir se lisait sur les visages des heureux présents au départ du lieu de covoiturage, impatients de rejoindre les collègues qui avaient opté de se rendre directement au « Relais des Lanches ».
Un ciel plutôt couvert et une température proche de zéro ne laissaient que peu de regrets à devoir rester « enfermé » pour cette seconde partie de journée. Puis, progressivement le soleil, apportant sa lumière vivifiante, et la qualité de l’accueil, aidant en ces lieux gastronomiques, feront qu’une ambiance de circonstance régnera bien vite.
Un désistement regrettable de dernière minute empêcha que le nombre de quarante convives inscrits pût être atteint.
Cependant réjouissons-nous de ce chiffre proche de celui de l’année passée, en ces mêmes lieux, compte tenu des circonstances particulières en ces saisons 2015-2016.
En effet, suite à la scission subie, d’évidentes répercussions influèrent sur l’effectif de la section. De nouvelles adhésions tendaient à compenser l’effet de la préférence, certes de libre-choix, de certains anciens pour l’engagement auprès de l’association parallèle aux objectifs similaires, celle-ci présentant sans doute d’autres attraits… Cependant il faut du temps pour effacer, outre leur départ, ce sentiment d’amertume que provoque l’absence soudaine de sympathiques visages familiers…
Cette constatation faite, notre clôture de saison se déroulait de la meilleure des façons. Après un petit geste de reconnaissance à l’adresse de notre dévouée secrétaire, un savoureux menu devait être apprécié. Le « coup de génépi » aidant sans doute, des animations « maison » se succédaient alors sur le petit podium : chansons reprises en chœur, histoires succulentes dont notre artiste locale, connue plutôt pour ses tableaux colorés, eut ainsi l’occasion de nous gratifier, nous faisant ainsi découvrir ses autres talents, la joyeuse assemblée étant alors sous le charme. C’est dans la bonne humeur que prend fin, donc, cette journée de détente, à la satisfaction de tous, semble-t-il.
Retour sur notre équipée de ce mercredi 07 décembre. Après un point route à Provonges, la D31 nous conduit au vaste parking jouxtant la salle des fêtes de Boussy, située en bordure du Chéran. Peu avant on ignorera le lieudit des Iles, là où, alors adolescents, une passerelle suspendue, privée, à l’aspect plutôt frêle, nous permettait de franchir, non sans une certaine appréhension la rivière, au débit parfois conséquent, suivant la saison : toujours une aventure ! Supprimée depuis longtemps déjà, principalement pour cause d’insécurité, de maintenance aussi, il est question actuellement d’en construire une nouvelle, le Conseil départemental ayant donné son aval. Sera-t-elle édifiée sur le même emplacement ? Elle permettrait en tout cas aux piétons de relier Boussy à la base de loisirs des Pérouses, en face, très attrayante.
Sur cet espace subsiste le moulin privé des Iles. Il pourrait éventuellement agrémenter une future sortie des Pas Pressés, sous l’égide de notre amie Viviane, adhérente à l’Association des Amis des Moulins Savoyards.
Nous voici donc parés pour entreprendre ce circuit pédestre décrit comme étant « très facile », d’une durée de 2 h ½ ( ! ) Il fait frais, et un timide soleil a du mal à dissiper la brume qui s’étale sur la rivière, qu’épaissit la couche de pollution de particules présente depuis plusieurs jours, et qui stagne par l’absence de vent.
Qu’à cela ne tienne, joyeusement les marcheurs entrent en forêt légère longeant le Chéran, vers le Sud. Au-delà de la rive opposée est implantée la base de loisirs qui nous accueillait pour le « barbecue » de mai dernier. Première grimpette, et nous voici en lisière de bois, sur un bon sentier en prairie, nous éloignant progressivement vers l’Est, le clocher de Saint-Sylvestre en ligne de mire.
La traversée du coquet petit hameau de Lupigny nous permet d’y découvrir sa « maison forte », attenante à une « maison d’hôtes ». Un peu plus loin, au-delà de la route qui mène à Saint-Sylvestre, tout proche, l’ascension des contreforts vers Marcellaz-Albanais, fatigue quelque peu nos vaillants marcheurs, mais à présent les chauds rayons du soleil d’automne dans un ciel dégagé, influent bénéfiquement sur le « moral des troupes » tout en réchauffant les muscles sollicités.
Tiens ! Encore des vaches sans cornes ! Décidément elle est bien défigurée notre belle campagne !
Un épais tapis de feuilles mortes recouvre par endroits le bon chemin bien balisé : une pomme peinte sur sa plaquette de bois, fléchée, nous indique la direction à suivre tout au long de la boucle.
Le chef-lieu de Boussy est laissé sur notre droite, de même que le hameau de Marlioz, sur la D 31.
La poursuite du sentier en prairie, en direction du Chéran, pour boucler le circuit va, malheureusement nous faire désagréablement humer bien malgré nous, des effluves odorantes très éloignées de ce pourrait être la diffusion d’un flacon avec l’estampille Paco Rabanne, comme le disait l’une d’entre nous, ou Fragonard…
Mais que voulez-vous : avant l’odeur de la prairie fleurie…
La portion de sentier du départ retrouvé, il faut hâter le pas car le soleil nous ayant quittés, le jour va vite décliner.
Voitures en vue : ouf ! La balade aura duré trois heures, et pas loin de dix kilomètres auront été parcourus ! Il est temps d’arriver.
Et heureusement nous attend la dégustation d’un superbe « gâteau de Savoie » et aussi de succulentes « Roses des sables » enrobées de chocolat, le tout de fabrication « maison ». Compliment et merci à nos talentueux et généreux pâtissiers-confiseur du jour.
Le cercle d’amitié apprécié va, à regret, laisser place à la dislocation, chacun retrouvant son véhicule. On gardera une nouvelle fois le souvenir d’une agréable balade automnale, dans la campagne albanaise.
A bientôt,
EP/vm
Le 14/12/2016
Randonnée classique : La Montagne des Princes juqu'à la ferme du Comte. Beau Temps.
Le 13/12/2016
Circuit des Tervelles.
Rude montée au Crêt des Tervelles puis descente au Col des Nantets. Encore une belle journée.
Le 07/12/2016
Quel temps pour un mois de Décembre ! quel bonheur ! et chaud au soleil.
Nous étions à la Croix du Nivolet que nous avons atteint en partant de la Féclaz. Hélas ! Chambéry est resté dans les nuages toute la journée ...
Le 07/12/2016
Le Semnoz en partant d'Allèves. Direction le Chalet de Gruffy en passant par la voie romaine , le village de Henri et sa chapelle personnelle.
Pique-nique au soleil pour fêter la St-André.
Au retour, belle cueillette de houx.
Rando du vendredi 25 novembre 2016
Le 01/12/2016
Départ de Verthier (sans soleil) pour monter au Col de la Forclaz (sans soleil) puis continuation jusqu'à Pricaz (toujours sans soleil). Pique-nique de luxe sous les sapins avec table et banc, en prime, vue sur le lac. Belle journée.
Rando du mardi 15 novembre 2016
Le 27/11/2016
Ouf ! un mardi sans pluie ... Direction le Mont Corsuet par la Grotte aux Fées et la Croix de Meyrieux.
Il fallait bien fêter ça ......
2016.11.16 LPP La Biche - Lornay
Le 16/11/2016
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
16/11/2016
La Biche - Lornay
(LPP) 2016.11.16 LORNAY LA BICHE (photos Andrée)
(LPP) 2016.11.16 LORNAY LA BICHE (photos Viviane)
Les vents, pardon : les conditions, étant favorables, cap à l’Ouest à nouveau aujourd’hui. Départ à 13 h pour quatre équipages bien résolus à affronter la sinueuse route des Creuses…
Objectif premier : la cité des « Passnaillus », nom familier donné à Rumilly.
L’impressionnante gorge du Chéran dépassée avec le pont sur le boulevard Louis Dagand, mais a-t-on eu le temps de s’en apercevoir ? il nous faut bifurquer à droite pour trouver la D 31, laquelle nous amènera à Lornay, point de rassemblement pour notre randonnée.
Le temps nous est compté, mais un peu en aval de la ville, à hauteur de Vallières, on aurait pu s’aménager une petite halte à la confluence du Chéran avec le Fier, au lieudit « Vers Coppet » sur la rive droite, et « Broise » à l’opposé.
Situé au pied de la montagne du Gros Foug, qui culmine à 1 087 m, le coquet petit village de Lornay, tout proche de l’entrée du « Val de Fier », est distant de 7 km de Rumilly.
522 « Lornerains » (2013) peuplent la commune ; ce nombre était déjà atteint dans les années 1840-1860, tandis qu’un creux de démographie ramenait ce chiffre en dessous de 200 vers 1980, puis une rapide croissance s’ensuivait.
Surprenant : Lornay a été le fief de la famille « de Menthon », du XIIIe siècle à la Révolution, par le biais d’héritages.
Voila donc nos vaillants marcheurs (dont onze « mâles » cette fois-ci encore…) quittant le village sac au dos, pour s’engager sur un bon chemin en forêt longeant un profond ravin au fond duquel coule un petit ruisseau. Un peu trop pentu au gré de certains. Profitons des feuillages colorés sous ce soleil, bienvenu, de novembre.
Puis à travers la verte campagne, la pente s’adoucit : apprécions alors ce site panoramique embrassant, au nord, la Montagne des Princes, là où l’on était il y a peu de temps, et toutes les montagnes récemment enneigées, du Salève aux Bauges.
Puis, à la cote 467 m, on trouve la ferme de « la Biche », laquelle a donné son nom à notre circuit du jour. Le temps de remarquer le potager, les nombreuses génisses dans les deux étables, on peut récupérer de nos efforts de la montée, en empruntant cette portion de route asphaltée où l’on atteint vite le hameau de la Bâtie. Ici on rejoint le circuit balisé de « la Châtelaine » qu’on suivra par la droite jusqu’au hameau de Hauteret, à 508 m, point culminant de notre boucle. Quelques grosses bâtisses rénovées, puis à la sortie du village nous attend un parcours plus accidenté, d’abord en prairie, puis en forêt.
Peu après se présente un raidillon d’une quarantaine de mètres de dénivelé, matière à entendre gémir quelques organismes récalcitrants, objet de succulentes réflexions… mais toujours dans la bonne humeur, celle-ci présente tout au long du circuit. Cette phase de parcours plutôt pénible, m’amène, dans ma pensée toujours galopante, à l’image d’une certaine fable apprise il y a bien longtemps… Je cite « Dans un chemin montant, sablonneux, mal aisé…, l’attelage suait, soufflait, était rompu… ! »
Pour ce qui est des chevaux… Ben on va les trouver un peu plus bas, à l’approche du hameau du « Couer » : en fait ce seront deux belles mules, impressionnantes de taille, qui sont parquées dans cet espace clos, de prairie, l’ensemble laissant supposer des lieux un peu abandonnés.
Curieux comportement à notre approche, de ces deux belles bêtes dressant leurs grandes oreilles. L’une d’elles surtout, particulièrement démonstrative, nous gratifie de joyeuses roulades répétées, pour ensuite s’approcher familièrement de la clôture, sans doute pour avoir une idée de l’impression laissées après ces évolutions… Que voulaient-elles exactement exprimer ? En tout cas, le spectacle champêtre fut apprécié !
La petite route asphaltée alors retrouvée, la traversée du hameau sera l’occasion de remarquer des disparités : aussi bien de vieilles bâtisses proches de l’écroulement, que de belles demeures de pierre et bois restaurées avec goût.
Et que dire de cette basse-cour d’apparat rencontrée en sortie du village ? De ravissantes cocottes arborant avec fierté leur coiffe ébouriffée au-dessus de leur superbe redingote de plumage coloré que prolonge jusqu’au pied leur longue culotte bouffante… Là, je brode un peu, non ? Ah si elles pouvaient me lire : flattées ainsi, elles en glousseraient de fierté, elles en caquetteraient de plaisir !
Dernier tronçon de route, et bien vite apparait le clocher, terme de notre périple.
De la place auprès des voitures pour le rituel petit goûter convivial de fin de balade. Notre Anne-Marie/gâteau n’a pas manqué de nous faire apprécier une fois de plus sa pâtisserie « maison », à laquelle sont venus s’ajouter des échantillons goûteux de chocolat.
Merci à tous ; la nuit va vite arriver à présent : hâtons-nous.
EP/vm