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2017.10.11 LPP La Croix du Nivolet
Le 11/11/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
Sortie du mercredi 11 octobre 2017
La Croix du Nivolet
Photos Edmond (LPP) 2017.10.11 LE NIVOLET
Parfait cette fin de nuit lumineuse : tandis que bleuit l’aurore, Vénus scintille au-dessus du Parmelan et une moitié de lune stationne sur ma tête. De bon augure tout ça, alors que j’arrive de la boulangerie : ok, je vais pouvoir préparer le sac à dos !
Et l’on ne sera pas déçu par la suite pour cette journée radieuse qui demeurera chaude et sans nuages.
9 h, parking de Sous-Aléry : quatre véhicules s’apprêtent à transporter les marcheurs du jour, moral au beau fixe, pour cette randonnée panoramique dans les Bauges : Lescheraines, le Noyer, col de Plimpalais… Tandis que la montagne revêt ses chatoyants coloris de saison, vers 1 300 m les premières gelées blanches apparaissent.
La Féclaz (prononçons Fécla ou aussi Fécle) : en langage local ce mot désigne une faille, une brèche… Ce hameau de la commune des Déserts se situe entre le Mont Revard, au nord, et le Nivolet qui surplombe la cluse de Chambéry. D’une altitude variant de 1 320 m à 1 525 m, c’est principalement une station de sports d’hiver, notamment pour la pratique du ski nordique, faisant partie du domaine skiable Savoie Grand Revard, qu’on surnomme aussi « petit Canada ».
Bifurquons vers l’Ouest, la route asphaltée nous amenant au situe du Sire, altitude : 1 400 m, là un parking nous attend au pied du téléski du même nom. De là c’est l’itinéraire conseillé emprunté le plus fréquemment, car le plus accessible à tous pour parvenir à la Croix du Nivolet, but de notre randonnée du jour.
Il fait plutôt frisquet à cette altitude et mes gants seront les bienvenus pour prévenir les effets désagréables du syndrome de Raynaud auquel il m’arrive souvent d’être sujet. Profitons déjà du superbe panorama qui s’offre à nous dès le départ, vers l’Ouest : le Mont du Chat, le lac du Bourget,… chemin carrossable un peu pentu au début jusqu’aux chalets de Sire, d’où peu avant, se détache là-bas vers le Sud, dans l’azur du ciel, l’imposante croix argentée trônant au-dessus de la falaise.
Nous voici sur le mont du Nivolet : longeons sa crête versant Est, en forêt clairsemée, par un sentier pierreux, accidenté de type « montagnes russes » soit pratiquement sans dénivellée. De temps à autres, par des trouées dans le bois, de magnifiques belvédères nous permettent de découvrir les sites dominant l’agglomération de Chambéry par delà les falaises vertigineuses. Très agréable cheminement mi-ensoleillé au travers de la hêtraie, par une température idéale permettant une progression relativement aisée.
Au bout d’une heure de marche se présente le raidillon terminal donnant accès à la croix monumentale métallique. Spectacle saisissant que la découverte de ce promontoire panoramique que ceinture une solide clôture de sécurité, interdisant tout faux-pas au-delà de l’abrupte falaise. Dans notre dos, vers l’Est, au-delà du roc de Margériaz, tout proche, se profile la chaîne des Aravis, la Tournette, laquelle aujourd’hui porte bien son nom, puis vers le Sud, les Bauges, la chaîne de Belledonne, le Mont Granier et le massif de Chartreuse. Au-delà de Chambéry qui s’étale à nos pieds, l’Epine, le Chat, le lac dans son intégralité, le Grand Colombier devant les monts du Jura…, l’ensemble dans une netteté d’atmosphère rare. Au dessous de nous, au bas des vertigineuses falaises, l’immense forêt nous offre ses lumineuses teintes d’automne : un ravissement sous ce généreux ensoleillement. Ainsi, quelle terrasse de choix pour un joyeux casse-croûte à 1547 m, en absence de vent.
La Croix du Nivolet : un peu d’historique ; en compensation de la démolition de la chapelle des Pénitents Noirs, avec son calvaire et sa croix, il est décidé d’implanter en ces lieux cette œuvre monumentale, visible de la ville. L’autorisation de construire est délivrée le 31 juillet 1861 par le préfet Hyppolyte DIEU ( !) Une souscription est ouverte, dont le comte Louis de Fernex de Montgex est le principal mécène. Inaugurée en cette même année, elle est alors constituée d’une charpente métallique recouverte de fer blanc (zinc).
En 1909, sous l’effet d’un violent ouragan, elle est irrémédiablement pliée ! Sa nouvelle structure sera alors en béton armé recouvert de plaques d’aluminium. Avec un ancrage de cinq mètres dans le sol, elle présente une hauteur de 21,5 m, une envergure de 9,6 m. Sa circonférence est de 2 m, pour un poids de 70 T. Elle sera inaugurée le 2 juillet 1911 en présence de 4000 personnes.
Inauguration de l’illumination en juillet 1960 pour le centenaire du rattachement de la Savoie à la France. Une nouvelle installation d’éclairage sera réalisée par E.D.F. en 1989, en prélude aux J.O. d’Albertville de 1992.
14 heures : c’est en gardant le souvenir d’un spectacle naturel enivrant qu’il nous faut penser à rebrousser chemin. A la cote 1511 m, le groupe va se scinder en deux. Tandis que les plus aguerris d’entre nous poursuivront sur le sentier de la Crête, trajet inverse à l’aller, les autres, sentant déjà la fatigue, s’engagent sur la droite en forêt de Charvette pour rejoindre directement la Féclaz, via les chalets de Glaise. En fait, le sentier en forêt en pente descendante quasi régulière, s’avérera malaisé et glissant à cause de l’amoncellement des feuilles mortes récemment tombées, dissimilant ainsi les parties rocailleuses. Le pied mal assuré, la progression sera lente et pénible. Mais remarquons au passage la lumineuse futaie de hêtres présentant leur écorce gris-blanc au rayonnement du généreux soleil.
A l’arrivée, à la cote 1288 m, ce sera finalement une dénivellée négative de 260 m qu’il nous aura fallu péniblement parcourir, mettant à contribution certains organismes éprouvés.
C’est alors avec soulagement qu’on verra nos voitures venir à notre rencontre. Et belle compensation avec la savoureuse dégustation toujours appréciée, de la pâtisserie d’Anne-Marie « Cake », euh … !
Bien que fatigués, nous garderons certainement un très bon souvenir de cette journée radieuse en altitude, dame météo nous ayant permis cette escapade en Savoie, dans des conditions plutôt exceptionnelles pour la saison. Merci à tous, et à la prochaine dans une semaine.
EP/vm
2017.09.26 LPP Motz Seyssel Base de Loisirs
Le 11/11/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
Sortie du 26 septembre 2017
Motz Seyssel Base de loisirs
Photos Edmond (LPP) 2017.09.26 MOTZ SEYSSEL
Ambiance automnale en cette matinée de mardi 26 septembre mais il ne fait pas froid.
Dix-neuf marcheurs présents pour un départ à 9 h de Sous-Aléry, répartis en quatre véhicules.
Objectif : le pays de Seyssel. Itinéraire par les Creuses, Marcellaz-Albanais, Val de Fier. Au passage, dans ce défilé étroit et encaissé, le regard est capté par la réalisation des importants travaux de sécurisation tout au long des imposantes falaises, jusqu’à la sortie du second tunnel. En sortie, dans la gorge profonde du Fier, au lieudit La Boucle Nord, a été édifié un complexe hydroélectrique. Le barrage - poids d’une hauteur de 53 m, a une longueur de couronnement de 38 m. Actionnant quatre turbines, il est opérationnel dès 1920. En 1924 est ajoutée une cinquième turbine. La Société Hydroélectrique de Lyon exploite la centrale jusqu’en 1934, date de sa fusion avec « L’Energie Industrielle ». En 1946, E.D.F. prend le relai. Elle cessa de fonctionner en août 1987 et sera démolie au profit d’une nouvelle réalisation moderne mise en service en 1988.
Franchissons le pont sur le Fier par la D 991 arrivant de Chautagne, et la base de loisirs de Motz – Châteaufort se présente de suite à droite, nous offrant son vaste parking. Trajet parcouru : 33 km. A cette cote de 235 m, nous sommes ici sur la partie la plus basse du département de la Haute-Savoie.
Et donc nouvelle traversée du pont, à rebours, à pied cette fois-ci, pour les randonneurs, lesquels, d’un pas décidé vont rejoindre, non loin de là, direction nord-est, le GR 65, chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Le chemin caillouteux, pentu du départ, va mettre à l’épreuve les vieux organismes partis à l’assaut du plateau supérieur. Bien vite la cote 338 m sera atteinte, et un premier point panoramique nous permet de « souffler » ! Le brouillard bas clairsemé stagnant au départ va progressivement s’estomper, et l’on va profiter de la vue sur le Rhône qui s’étale au pied du Grand Colombier. Nous voici au pied de la Montagne des Princes.
Vers le Sud, au-delà de la trouée du Val de Fier, que l’on surplombe, le Gros Foug domine le plateau de Motz où Châteaufort fait face aux ruines du château de Vens, ici. La balade devient facile et agréable avec la traversée de Vens, village dépendant de Seyssel.
Puis Vens-d’en-Haut atteint, le bon sentier en contrebas du GR nous permet de cheminer sans difficulté au travers du vignoble où l’on peut saliver devant ces belles grappes bien fournies d’un raisin sur le point d’être vendangé. Nous sommes ici sur le territoire du D.V.H. : Domaine du Vens-le-Haut, où on élève des vins A.O.C. La culture de la vigne y est très ancienne car une sélection de plants résistant au climat local a été introduite par les Romains il y a plus de 2000 ans. Principaux cépages : Molette, Altesse Roussette, Mondeuse.
La cote 440 m sera notre point culminant du jour ; l’heure trop avancée déjà ne nous permettrait pas d’atteindre Seyssel : et notre garde-manger est resté au parking… Empruntons donc le sentier balisé qui redescend vers le Rhône, en variante du GR 65, par les Molasses, la Rochette. Au passage, clin d’œil admiratif devant quelques coquettes résidences idéalement situées.
Puis la D 991 traversée, c’est la tranquille véloroute le long du fleuve qui nous ramène aux voitures.
Sous l’accrobranche, dans l’espace pique-nique du Fier nous attend la vaste table opportunément disposée là, autour de laquelle tout le monde va trouver place. Et là, quelle idée géniale a eu notre amie Mathé d’avoir… 20 ans aujourd’hui ! Bigre quatre fois, mais qu’à cela ne tienne… Et alors un rafraichissant et succulent petit crément : que c’est bon pour l’ambiance ! Merci et … bon appétit ! Puis les pâtisseries furent, comme d’habitude appréciées… Merci aussi Anne-Marie.
Bref briefing pour savoir où et quand pourrait s’effectuer notre traditionnel casse-croûte de fin de saison. Un avis général parait se porter sur le « Belvédère de la Chambotte », site panoramique s’il en est. Donc idée à « creuser ».
Et nous voilà tous repartis pour un tour… de la base de loisirs cette fois-ci. Fort agréable parcours que ce sentier plan agrémenté de dix bornes descriptives ornithologiques, longeant d’abord le Fier. Puis apparait le splendide miroir lumineux que forme le plan d’eau ensoleillé où se reflètent l’azur du ciel et la verte végétation alentour. Halte au point de confluence de la rivière avec le Rhône : profitons du point panoramique aménagé, le pont suspendu de Seyssel en toile de fond. Un « bataillon » de cygnes blancs flânent et paraissent de même apprécier le calme de ce lieu paradisiaque. Longeant le fleuve plein Sud, ce sont les vastes roselières près desquelles s’ébattent de nombreux oiseaux palmés, qui retiennent notre attention. Depuis les colossaux travaux d’aménagement du Rhône en aval de Seyssel, cette partie est devenue un vaste plan d’eau s’apparentant à un lac ; son débit est ralenti et les alluvions qui se déposent sont ainsi à l’origine des vasières et roselières. Ce site fait partie à présent du réseau Natura 2000. Rappel : ce réseau rassemble les sites naturels, ou semi-naturels de l’Union Européenne ayant une grande valeur patrimoniale par la faune et la flore exceptionnelles qu’elles contiennent.
Bref coup d’œil à gauche, sur l’anneau de vitesse cycliste de 250 m homologué FFC. Il est doublé, par l’extérieur, d’une piste cyclable asphaltée de 2050 m, réservée à la pratique du roller, entraînement et compétition. A l’origine de ce complexe sportif, l’entreprise SALOMON qui, à l’époque implantée à Rumilly, sert à usage d’essai pour l’élaboration de son matériel fabriqué : rollers, …
Plus loin, sur un promontoire ; discrètement camouflé par une végétation appropriée, l’observatoire des oiseaux migrateurs, géré par la ligue de Protection des Oiseaux (L. P. O.). Un peu avant, c’est sur la berge du fleuve qu’on trouve ce tel équipement au ras de l’eau.
Arrivés au terme du sentier ornithologique de 2,5 km, du temps nous reste pour prolonger la balade, et découvrir le barrage de Chautagne.
Mis en serve en 1980, cet ouvrage-masse permet une hauteur de chute de 17 m. Il a été édifié par la C. N. R. (Compagnie Nationale du Rhône) et se situe sur la commune de Motz. Il mesure 81 m de long et sert de pont routier également, permettant le franchissement du cours du fleuve d’origine.
L’usine hydroélectrique se trouve à 5 km en aval, sur la commune d’Anglefort (Ain) et sert, de même, de pont routier au-dessus du canal de dérivation du fleuve, à droite de celui-ci.
Brève incursion pour nous de l’autre côté du barrage, puis après une courte pause, retour sur nos pas par le GR 65, passant devant « le Nymphée », restaurant fermé hors saison d’été.
Et voici donc notre circuit bouclé après avoir arpenté cette base de 31 ha. Dénivellée de la balade : 205 m pour une distance d’environ 10 km, parcourus dans d’excellentes conditions. Bravo les L.P.P.
A la prochaine.
EP/vm
7 novembre : la Grotte de Barmafi
Le 10/11/2017
A la découverte de la Grotte de Barmafi.
Au départ des Villards s/Thônes, sous les contreforts du Lachat et à la limite de la neige, une promenade qui nous a emmenés à cette grotte, qui aurait abrité un prêtre durant la révolution française.
Le 04/11/2017
Les 3 Têtes (Glières). Belle journée ensoleillée. Bonne humeur et convivialité étaient au rendez-vous.
Le 29/10/2017
"Remontez le temps"
en visualisant et en comparant les photos...
Cliquez sur les liens ci-dessous :
2010.03.07 CORSO FLEURI DU LAVANDOU
(LPP) Randos 2014-2015-2016 (Photos Edmond)
2009.04.23 LE CRET D'EAU (les 75 ans...)
2013.03.16 LES CHALETS D'AYERES
2012.03.09 MASSIF DES BRASSES MIRIBEL
2012.02.24 SUR LYAND GRAND COLOMBIER
2011.01.28 COL DES ARAVIS CHALET DU CURE
2013.01.25 PLATEAU DE BEAUREGARD
2011.12.09 ST GERMAIN LA CHAMBOTTE
2011.11.25 PLATEAU DES GLIERES
2014.11.28 PLATEAU DE BEAUREGARD
avec une superbe photo panoramique...
2010.11.05 LES CHEMINS DE L'ALBANAIS
2009.10.30 LES CHEMINS DE L'ALBANAIS
2016.10.29 Anniversaire Viviane
2007 à 2011 LES CHALETS D'ALLANT
(mes toutes premières photos du CDRA...)
Une photographie est tel un médium, elle fige le passé, elle lit le présent et fait l’avenir.– Serge DELAUNE