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REFUGE GRAMUSSET EN PARTANT DES TRONCS.

Le 05/09/2015

GramussetA votre avis, qu'est-ce que tout le monde regarde avec autant d'attention ? UN CYRCAETE JEAN-LE-BLANC, RAPACE SPECIALISE DANS LA CHASSE AUX REPTILES.

Ajourd'hui, c'était journée "Faune" puisque nous avons également vu des marmottes et une Mado accrochée dans les airs .....

Encore une fois, belle journée !

P.S. Une précision, la photo du Cyrcaète n'est pas de moi.

Et voici 2 photos supplémentaires de cette belle journée :

 

Gramusset2

Vers le lac d'Anterne

Le 29/08/2015

Lac d anterne

 ENCORE UNE BELLE RANDO AVEC DES PAYSAGES MAGNIFIQUES ! J'AVAIS ENVIE DE METTRE TOUTES MES PHOTOS .... MERCI JEANNETTE POUR CETTE BELLE JOURNEE !

EN COURS DE ROUTE NOUS AVONS CROISE DES GENTIANES A FEUILLE D'ASCLEPIADE ET DES CARLINES. JE NE PEUX PAS ME RETENIR DE VOUS LES MONTRER :

 

Fleurs

Une petite recette ... pour les randonneurs

Le 26/08/2015

 

LA BARRE DU RANDONNEUR.

* Mélanger : 100g d'amandes, 100g de noisettes, 100g de noix, 200g de raisins secs, 1 verre de farine, 1 sachet de levure, 2 oeufs, 2 bonnes cuil. de miel.

* Faire cuire au four Th.5 (180°c) pendant 1h15.

A grignoter toute la journée pour avoir des forces.

 

Barre du randonneur

Randonneurs du mardi

Le 26/08/2015

 

Cette semaine, les randonneurs du mardi sont partis au Canigou ; il n'y a donc pas eu de sortie mardi et nous ne les aurons pas vendredi.

A suivre, espérons qu'ils nous ramènenent de belles photos de leur périple. Si vous voulez voir les photos, allez sur albums photos (nos évènements), Le Canigou.

Les Hauts Forts le 18.8.2015

Le 18/08/2015


Nous étions 8 personnes à affronter le brouillard pour monter aux Hauts Forts (2466m) près de Morzine.

 

Les hauts forts

Pointe de Sâles

Le 17/08/2015

Pointe de sa les le 11 aou t 2015

 

LE MARDI 11 AOUT, MALGRE LA CHALEUR, 9 "COURAGEUX" RANDONNEURS SONT PARTIS A L'ASSAUT DE LA POINTE DE SALES DANS LE HAUT GIFFRE.

RECOMPENSE : UNE VUE PANORAMIQUE A 360°.

2015/07/28 LPP Jarsy les Bauges

Le 28/07/2015

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

le 28 juillet 2015

JARSY LES BAUGES

 

Ciel pas très rassurant en cette mi-matinée de mardi où, sur le parking de Sous-Aléry, attendaient vingt-quatre marcheurs un peu anxieux, car le car tardait un peu.

L’objectif du jour : Les Bauges, et plus particulièrement Jarsy où nous attendent nos amis locaux… Donc joyeuse montée à bord dès que se présentait enfin notre « pullman », une fois l’attirail du randonneur déposé dans les soutes.

Et c’est le départ, certes un peu nerveux, direction Sud… Mais quel retard avait donc à combler notre conductrice du jour ? Question temps de trajet, rien à dire : les délais furent « largement » tenus ! Mais alors, sur cet itinéraire « bauju », qu’avons-nous trouvé les virages serrés et rapprochés… ! Et du frein, rassurez-vous, il y en avait ! Cramponnez-vous !

Enfin c’est avec soulagement que l’on voyait enfin la silhouette familière de l’ami Louis se profiler dans ce pittoresque village montagnard.

Le temps de nous équiper pour la marche, et nous voilà partis, groupe désordonné, chacun bavardant gaiement, les remarques sur notre récent trajet routier alimentant entre autres, maints commentaires… Emboitant le pas de notre enjoué guide local, nous empruntons illico le GR de Pays Tour des Bauges, pentu, la Dent de Pleuven, sentinelle minérale imposante, nous dominant du haut de ses 1 771 mètres. Et la veste sera vite superflue car les nuages ont laissé place à un chaud soleil.

Après un temps de « grimpette », la route retrouvée avec le hameau de Précherel, on peut contempler ces vieilles demeures, joliment restaurées pour la plupart. Et nous voici passant devant la résidence d’été fleurie de nos amis, au passage, se joignant au groupe. En face, on peut apprécier la fraîche et limpide eau alimentant généreusement le grand bassin public. Le four banal restauré, à présent opérationnel, fera l’objet de judicieux commentaires de la part de notre ami, particularité où il excelle.

Un peu plus haut, vision furtive, deux biches fauves gambadant entre deux haies, attirent notre attention, nous rappelant que ce territoire fait partie de la Réserve Nationale de Chasse et Faune sauvage des Bauges. Puis le sentier herbeux nous amène sur le frais rivage du ruisseau (nant) de Cherel, affluent du Chéran qui serpente au bas de la commune.

Sur cette aire accueillante, nos pique-niqueurs auront l’embarras du choix pour repérer l’emplacement de leur goût : soit le bord de l’eau ensoleillé avec son fond musical reposant, soit le presque trop frais ombrage de la forêt proche.

Et là, peut-être un petit regret : sans l’éparpillement soudain des nouveaux arrivés, pressés d’ouvrir le sac, sans doute mis en appétit par cette première étape, une ambiance chorale de circonstance aurait pu compléter ce reposant décor champêtre… Mais ce manque sera compensé plus tard…

Puis l’un d’entre nous animé des meilleures intentions, eut la désagréable surprise de constater que l’apéro qui nous était destiné s’était transformé en solides glaçons colorés que le soleil n’arrivait même pas à fondre ! La prochaine fois, l’ami, évite d’emmener sur ton dos le… congélateur !

L’eau limpide du nant, qui s’écoule mélodieusement, trop fraîche pour la plupart, fera néanmoins le bonheur de quelques amatrices de bain tonique qui eurent tout loisir de casser la croûte pieds immergés. Puis une serviette sortie miraculeusement d’un sac, essuiera toute trace du plaisir aquatique…

Chacun repu, le signe du départ sera alors donné par le retour de sieste de notre doyen, coutumier de ce clopet revigorant.

Et nous attend un agréable parcours forestier mi-ombragé longeant le Bois de Mal Luat qui nous amènera en direction du village pour le retour.

En amont du hameau de Belleville, une stèle donnera à notre guide érudit, l’occasion de nous rappeler les heures tragiques que vécurent les Jarsilains en juillet 1944 : outre le maire d’alors, martyrisé, payant de sa vie son silence, cinq jeunes gens innocents furent passés par les armes, en ne sachant trop pour quelles représailles…

Belles restaurations pour les maisons de ce coquet village, caractéristique de l’habitat bauju où le bois prend toute sa place.

Petit intermède champêtre avec ce jeune âne folâtrant auprès de la jument montée galopant dans la prairie reverdie. C’est alors que l’un d’entre nous, sans doute moins naïf que moi, l’œil malicieux, me glisse furtivement à l’oreille : « Dis-donc, tu ne crois pas que si cet âne qui ne lâche pas d’un pas cette jument... ; parce tu sais que pour engendrer la mule… ». D’accord, mais alors si c’est le cas, dis-moi comment ce minus va-t-il s’y prendre pour parvenir à ses fins ? Va falloir qu’il trouve un subterfuge…, parce que… s’aider d’un… tabouret… ?

Tout à ma coquine réflexion, la dernière praire traversée, nous voici arrivés, non sans avoir auparavant embrassé d’un regard émerveillé le superbe panorama sur les montagnes alentour, à Jarsy-village.

Et nous voici arrivés à Jarsy-village, où la mairie fleurie occupe l’ancien presbytère réaménagé. Halte-visite de l’église, sur l’heureuse initiative de Louis, qui en avait prévu l’accès. De style néogothique, elle fut construite en 1867. Bâtisse massive, elle est appelée plus familièrement la « cathédrales des Bauges ». Favorisée par le soleil, la luminosité de l’instant nous permet d’en apprécier le décor intérieur. Un aperçu de son excellente acoustique nous sera donné par la prestation improvisée de quelques dévoués choristes, et notre talentueux soliste… Le parvis ombragé de l’édifice nous permettra « d’arroser » notre fin de parcours, l’apéro d’Ambroise, entre autres, ayant retrouvé son état liquide ! A votre santé !

Quelques notes sur Jarsy : dans les « Bauges devant », au pied de la Dent de Pleuven, cette commune se situe sur un replat qui domine la vallée du Chéran, à 697 m. Elle est entourée des plus hauts massifs des Bauges : le Trélod, 2 181 m, et l’Arcalod, 2 217 m. Peuplée d’un peu moins de 300 habitants actuellement, elle en comptait 1 215 ( !) en 1838. Elle fait partie, depuis 2015, du canton de St-Alban-Leysse (le Châtelard auparavant), au grand désappointement des Jarsilains, semble-t-il. Les enfants sont scolarisés à Ecole-en-Bauges (ça va de soi !).

Merci à tous, et plus particulièrement à nos chers « Baujus », pour cette agréable balade, avec une pensée pour les absents retenus par ailleurs.

Et donc bon été à tous, avec le souhait de vous retrouver nombreux pour notre prochaine sortie du mardi 08 septembre.

Merci aussi à la présidence du C.D.R.A. pour le petit geste qui nous a favorisé le transport du jour.

P.S. Le trajet pourtant ensoleillé du retour, sera tout aussi inconfortable que celui du matin, notre conductrice ayant sans doute des fourmis dans les jambes ! Pas grave, nous n’avons pas utilisé de … "sachet d’urgence" !

A bientôt,

EP/vm

2015/07/15 LPP Thonon-les-Bains Ripaille

Le 15/07/2015

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

15/07/2015

THONON-LES-BAINS - RIPAILLE

(LLP) Thonon les Bains Ripaille (lien photos)

 

Mais allions-nous pouvoir la réaliser cette sortie souhaitée, dans le Bas Chablais ? C’est la question que les membres de la « commission » étaient amenés à se poser la veille, avant le délai de clôture des inscriptions, ou des confirmations d’engagement qui tardaient à nous parvenir… Car des impératifs d’effectif minimum, et de délai, sont à respecter pour obtenir la réservation du car. Ok, ça sera finalement bon, de justesse !

Donc, ce mercredi 15 juillet, vingt-six Pas Pressés se présentaient pour un départ avancé à 8 heures du parking Sous-Aléry, prêts à braver la chaleur que laissait présager ce ciel d’azur matinal !

Destination Thonon et Ripaille : c’est parti, emmenés par Alain, notre serviable conducteur du jour, lequel devra passer sans doute une journée inconfortable à attendre cette petite troupe dans la chaleur. Quelques succulentes histoires égayeront notre trajet de 70 km, et nous voilà déposés sur la lumineuse esplanade panoramique dominant le port de Rives. Notre balade ne pouvait mieux commencer !

Quelques pas plus bas, la ruelle pentue nous donnait l’occasion de passer devant la coquette maison à la « vue imprenable » où vécut notre conteuse du jour durant quelques années de son adolescence. Souvenirs… Que ce papa avait eu la bonne intuition de s’être engagé alors chez E. D. F. !

Soufflait un petit air vivifiant arrivant du large, et notre agréable balade se poursuivait le long du lac : quai de Rives, qu’enchainait celui de Ripaille.

Délaissant la belle perspective du château dominant le vert vignoble, la Maison Forestière nous permettait l’accès gratis à l’imposant domaine. Petite désillusion : le pique-nique n’est pas autorisé sur le site ! Ainsi prévenus, à regret il nous va falloir trouver un autre coin abrité de l’ardent soleil pour l’ouverture des sacs le moment venu. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas ce détail qui va nous arrêter !

En attendant, les allées bien balisées, tantôt ensoleillées, tantôt mi-ombragées vont nous faire parcourir cette forêt clôturée de plus de 50 ha, où hélas, perdurent les séquelles de la tempête de 1999 qui avait saccagé les lieux. Encore beaucoup d’efforts à fournir par la Ville de Thonon-les-Bains pour régénérer cet espace à l’aspect plutôt négligé actuellement : c’est l’impression que nous ressentons. Le fléchage nous conduit près du « pavillon de chasse » d’où nous pouvons découvrir le lac au loin. Puis nous accédons à la vaste « clairière des Justes », plantée de soixante-dix arbres originaires des cinq continents représentant les soixante-dix nations évoquées par le Bible en message d’espoir. Trône en son centre l’imposant ouvrage de bronze, du sculpteur Nicolas Moscovitz, inauguré en 1997, en hommage à ceux qui ont permis de sauver du génocide de nombreuses vies humaines. La halte sera brève car le soleil plombe, et la montre tourne… Nous terminerons le circuit nature par l’arborétum de 19  ha composé de cinquante-huit essences arboricoles différentes, répertoriées, espace qui nous laissera meilleure impression.

Le frais ombrage de magnifiques tilleuls, au-delà de l’enceinte, contribuera à calmer nos crampes d’estomac dans de bonnes conditions. Toutefois, ce n’est pas aujourd’hui que nous ferons « ripaille », la table étant bien trop… basse !

La sieste écourtée, notre périple va reprendre, courageux que nous sommes, à ce moment de la journée où la chaleur atteint son paroxysme… Dur le départ ! Auparavant, proposition avait été entendue, de longer cette haute muraille de pierres du vaste domaine, contournant celui-ci par le nord, en extérieur, pour rejoindre le lac. Hélas, ce « chemin de la forêt » devait bien mal porter son nom, car les arbres il fallait les trouver de l’autre côté de l’imposante clôture minérale haute de trois mètres ! Donc les chapeaux protecteurs étaient les bienvenus, de même que le contenu des gourdes… Et nous attendait le plus dur : cet interminable défilé en file indienne sur l’étroit trottoir séparant la chaussée bitumée, du mur : toujours lui ! C’était l’avenue de Saint-Disdille. Cheminement rendu pénible par la chaleur, et ma foi choix de parcours contesté, sans doute avec raison ! Mais alors, qui sont ces responsables d’un jour qui n‘ont même pas reconnu les lieux auparavant, afin de prendre des dispositions adéquates ? Que d’incompréhension ! Mea culpa… ? Ben voyons !

Enfin, au bout se profilait le bleu du lac tant attendu… Mais d’abord il nous fallait fouler cet espace desséché crissant sous nos pas, sol qui en d’autres temps devait être d’une verdure attrayante. Et allions-nous alors trouver de l’ombre ?

Empruntant le GRP du « littoral du Léman », ce pittoresque sentier de terre devait s’avérer très accueillant, agréable à parcourir. C’est avec plaisir que dès lors nous cheminerons en sous-bois, entre mur certes, mais aussi rivage, le doux clapotis de la houle toute proche apaisant nos oreilles surchauffées… Et plus loin, que cette pause sur cette petite plage de galets fut réconfortante, exauçant le souhait de ces dames : le bain de pieds tonifiant… Les esprits alors apaisés, nous atteignions, non sans avoir un instant jeté un œil discret au-delà de ces fourrés de buis épais, par curiosité…, cette plage municipale animée. A l’entrée retrouvée du château, un peu plus loin, nous attendraient Alain et son car, au soulagement de tous.

Rassurés, direction Vongy, tout près de là : la visite de cette superbe église Notre Dame du Léman était proposée. Une chaleur encore suffocante à cette heure devait sans doute tempérer l’attrait de nos marcheurs trop fatigués pour en apprécier pleinement la superbe esthétique. Œuvre de l’architecte de renom Maurice Novarina, enfant de Thonon, décédé en 2002. Il fut le concepteur également, en autres, du Palais de Justice d’Annecy, du Centre Bonlieu, de l’église Sainte-Bernadette, de celle de Notre-Dame de Plaimpalais d’Alby-sur-Chéran, du viaduc de Nantua…

Et ce fut l’heure du retour sur Annecy, trajet qui nous donnera à nouveau l’occasion d’apprécier la superbe voix de notre talentueuse interprète de morceaux de choix…

De cette chaude ; - mais ne valait-il pas mieux préférer le chapeau au parapluie ? – mais néanmoins très agréable balade, retenons-en les belles images de découverte de ce beau rivage du Léman.

Merci à tous pour votre courageuse participation et au plaisir de nous retrouver très prochainement dans les Bauges.

EP/vm